L’absence de contrôle digne de ce nom et l’indifférence totale des responsables de l’hôtel de ville pénalisent les consommateurs.
Au niveau du marché des 1014 logements au souk Abbacha Ammar de Sétif appelé communément “souk Andérioli”, au marché d’El Ouricia la salubrité fait défaut au point où la santé des citoyens est dangereusement menacée.
La plupart des riverains tirent la sonnette d’alarme estimant que la situation ne fait qu’empirer. La nonchalance des commerçants qui ne s’intéressent qu’à leurs bénéfices, l’absence de contrôles dignes de ce nom et l’indifférence totale des responsables de l’hôtel de ville pénalisent les consommateurs.
En effet, les vendeurs, qui ont pris le pli d’écouler leur marchandise dans ces lieux, où les saletés jonchent le sol et en constituent le décor quasi permanent, ne veulent pas emménager dans les nouveaux locaux des marchés de proximité installés à la cité El-Hidhab. En effet, le manque d’hygiène incommode autant les consommateurs que les riverains qui disent ne plus savoir à quel saint se vouer. “Plusieurs correspondances ont été adressées aux responsables et plusieurs articles ont paru dans la presse écrite, cependant la situation n’a pas changé d’un iota”, nous dira un habitant de la cité des 1014-Logements. De leur côté, des habitants des logements LSP, qui ont pris attache avec notre bureau nous ont indiqué que leurs doléances n’ont pas été prises au sérieux par les responsables de la commune et de la daïra.
“Des vendeurs sans vergogne ont installé leurs étals derrière les bâtiments et ça nous importune énormément. Le décor est désolant. Comme vous pouvez le constater, vous avez l’impression d’avoir les pieds et le nez dans une décharge publique. Les mouches, les moustiques et les rats, nous empoisonnent la vie et mettent notre santé, voire nos vies en danger. Nous interpellons, encore une fois, les autorités pour qu’elles mettent fin à cette ignominie avant qu’il ne soit trop tard, car notre intégrité physique est sérieusement menacée”, s’émeut un représentant des protestataires. Au souk Abbacha, la situation est tout aussi critique, les viandes rouges et blanches, les poissons et autres produits sensibles y sont vendus dans des conditions, qui laissent à désirer, dans la même indifférence.
Dans ce marché, la chaine de froid n’est pas du tout respectée et les présentoirs ne sont pas aux normes. «Ici, on vend n’importe quoi et n’importe comment, même les produits périmés et impropre à la consommation sont écoulés sans que les vendeurs ne soient inquiétés par qui que ce soit», s’indigne un père de famille. Une situation qui n’honore guère la ville pourtant qualifiée de ‘‘ville propre’’, à laquelle les pouvoirs publics devront trouver une solution et dans les meilleurs délais, s’accorderont à souhaiter les riverains.
