Les élus affirment avoir formellement saisi la police de l’urbanisme et de la protection de l’environnement du chef-lieu de la daïra pour mettre un terme à cette situation à la limite de l’insupportable.
Après les extensions sauvages et illicites des locaux commerciaux, la construction de nouveaux kiosques multiservice un peu partout à travers la ville, ce sont les alentours immédiats de la mosquée El-Ansar et une partie du boulevard principal qui font aujourd’hui l’objet de la main basse imposée sur Berrahal par des commerçants à la sauvette des fruits et légumes.
Pour beaucoup d’habitants, aujourd’hui, c’est la pagaille à l’ex-Aïn Mokra, localité réputée depuis toujours pour ses délicieuses brochettes et carrefour entre les villes de Constantine, Skikda et Annaba. Du côté des élus, on affirme avoir formellement saisi la police de l’urbanisme et de la protection de l’environnement du chef-lieu de la daïra pour mettre un terme à cette situation à la limite de l’insupportable. Des habitants de certaines cités de la ville ne savent plus à quel saint se vouer devant le diktat que leur imposent les vendeurs à la sauvette de fruits et légumes et de poulet. Ainsi, chaque jour et depuis des années, la santé des habitants de plusieurs quartiers et surtout celle de leurs enfants est quotidiennement menacée par le comportement négatif des vendeurs illégaux.
À l’exemple de la cité des 400-Logements, réputée pour ses étalages de fortune installés illicitement sur les trottoirs, c’est une véritable nuisance pour les habitants. Ceux-ci constatent, impuissants, le squat des trottoirs par certains propriétaires des magasins après l’envahissement des alentours immédiats de la mosquée El-Ansar par une nuée de marchands improvisés. “Sans aucune autorisation, la plupart des locaux commerciaux sont en train d’opérer des extensions sauvages”, dénoncent les riverains.
Dans les rues de cette cité fortement achalandée du matin au soir, les automobilistes ne peuvent plus garer leur véhicule et sont, de facto, chassés par des vendeurs confortablement installés sur la chaussée. Insalubrité extrême, propos malveillants, grossièretés et autres comportements indignes sont notre lot quotidien. “Cette situation embarrassante nous a forcés à priver nos épouses et nos filles de leurs balcons, ne serait-ce que pour prendre une bouffée d’oxygène…”, ont tenu à dénoncer avec amertume des locataires qui évitent de provoquer du mieux qu’ils peuvent la réaction de cette masse de jeunes qui s’affairent sur les lieux comme à l’intérieur d’un nid de guêpes. Les vendeurs illicites d’habillement et détergents, et depuis quelque temps de pastèques, prennent place au grand jour au niveau du principal boulevard de la commune, qui a été rénové à coups de millions de dinars, rappelle-t-on. Telle une maladie chronique, les extensions illicites des magasins sur des trottoirs sont, le moins que l’on puisse dire, généralisées à Berrahal. La sonnette d’alarme est tirée…