Le président de la Société algérienne d’allergologie et d’immunologie clinique (SAAIC), Pr. Habib Douagui a affirmé mardi que le nombre de maladies allergiques avait doublé ces dernières du fait de la pollution de l’environnement.
La hausse de la prévalence des maladies allergiques est due à des facteurs environnementaux dont la hausse du parc automobiles et les émissions de gaz et de produits chimiques par les usines, outre l’expansion urbanistique, a indiqué Pr. Douagui dans une déclaration à l’APS, à la veille de la tenue du 7e Congrès euro-africain d’allergologie et d’immunologie clinique, prévu les 18 et 19 mai en cours.
Le spécialiste a mis en garde contre la pollution de l’air à l’intérieur des maisons, soulignant qu’elle était cinq fois plus élevée que celle enregistrée à l’extérieur, en raison des produits chimiques utilisés dont la peinture, sans oublier les composants toxiques entrant dans la fabrication des meubles, des literies et d’autres objets.
Concernant les allergies causées par ces facteurs environnementaux, Pr. Douagui a cité la rhinite allergique qui touche 20% d’Algériens et l’asthme présent chez 4% d’adultes et 8 % d’enfants.
Le 7e Congrès euro-africain d’allergologie et d’immunologie clinique, auquel prendront part plusieurs experts européens et africains de différentes spécialités médicales, abordera les différentes allergies et les voies de leur prise en charge.
Les différents participants à cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre de la formation continue, s’enquerront des dernières découvertes scientifiques enregistrées dans le domaine de l’allergologie.
La rencontre annoncera à l’occasion la création d’une académie africaine d’allergologie, qui sera chargée de la réalisation d’enquêtes et d’études sur le terrain, notamment dans les pays subsahariens exposés à des maladies qui diffèrent de celles du reste du monde.