Les lycées bientôt en grève

Les lycées bientôt en grève
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Le Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest), le Conseil national des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest) et l’Union nationale des professionnels de l’éducation et de la formation (Unpef) ont décidé d’entamer un mouvement de grève, de trois jours par semaine, à partir du 25 avril.

Le secteur de l’éducation se dirige-t-il vers de nouvelles perturbations ? Les lycées risquent d’être bloqués à partir du 25 avril prochain. Conséquence du mouvement de protestation auquel ont appelé les trois syndicats du secteur de l’éducation, Snapest, Cnapest et l’Unpef. Les syndicats qui ont mis fin à leur mouvement de grève, du 16 février dernier, après des promesses de prise en charge par le ministère de l’Education de leurs revendications, reprennent le chemin de la protesta.

Le Snapest a pris la décision du recours à la contestation lors de la tenue de son conseil national, mercredi et jeudi dernier, annonce-t-il dans un communiqué. Le Cnapest et l’Unpef de leur côté, ont annoncé, hier, leur décision lors d’une conférence de presse. Les trois syndicats ont décidé d’une grève cyclique de trois jours par semaine à partir du 25 avril prochain. Le deuxième mouvement est prévu pour les 2, 3 et, 4 mai prochain. Un préavis de grève sera déposé demain. Des actions d’accompagnement sont également prévues, a souligné Larbi Nouar, coordonnateur du Cnapest. Les syndicats estiment que la tutelle est en train de tourner le dos à leurs revendications socioprofessionnelles. Ils menacent de radicaliser leur action dans le cas où la tutelle ne prend pas en charge la plateforme des revendications des enseignants. Meziane Meriane, coordonnateur du Snapest dénonce la lenteur dans le traitement du dossier d’ajustement des primes du Sud, ainsi que celui des logements de fonction. L’Unpef et le Cnapest, de leur côté, exigent la révision du régime indemnitaire avec la consécration à hauteur de 50% du salaire de base de l’indemnité d’activité et des tâches complémentaires (IATC).

Ils demandent la révision de l’IRG et l’abrogation du plafonnement à 15 000 DA, la consécration de la loi 88/07 relative à la médecine du travail, des indemnités de zone et autres indemnités, à revoir en tenant compte du nouveau SNMG. Les syndicats revendiquent également le maintien de la retraite anticipée. La protestation gagne le secteur de l’éducation à quelques semaines du début des examens de fin d’année.

S. A.