le ministère du commerce vient d’adopter de nouvelles mesures pour la récupération des locaux biens de l’état non exploités et leur location aux jeunes pour l’usage commercial.
Par ailleurs, les locaux commerciaux non exploités seront soumis à une augmentation de la taxe foncière, dans le but d’encourager leurs propriétaires à leur location.
Les propositions présentées par le ministère du commerce, dont Ennahar a reçu une copie, tendent à mettre fin aux locaux biens de l’état non exploités par les services publics et appartenant à l’agences nationale de développement de logement (AADL), aux offices de promotion et de gestion immobilière (OPGI), à la Caisse nationale d’épargne et de prévoyance (CNEP), aux APC, dans le but d’en faire profiter les jeunes pour des activités commerciales.
Autre proposition, celle d’une augmentation de la taxe foncière sur les locaux fermés qui ne sont pas exploités par leurs propriétaires, afin de les encourager à les louer.
Il a été aussi proposé la création d’entreprises publiques spécialisées dans la gestion des entrepôts stratégiques et de sécurité de produits de base afin de pourvoir faire face aux grèves, pénuries et crises dans l’approvisionnement en produits de base, en plus de l’encouragement à l’investissement dans les grands espaces de distribution et un traitement unifiés des dossiers relatifs à l’exercice commercial.
Le ministère à aussi demandé la révision de l’article 8 de la loi 40-80 du 31 août 2004 relative aux conditions d’exercice des activités commerciales pour la prise en charge des jeunes bénéficiaires des équipements de soutien (Ansej) pour l’inscription au registre de commerce.