Les laboratoires de génie sismique relevant du Centre national de recherche appliquée en génie parasismique (CGS) devront être opérationnels avant la fin de l’année 2010, a indiqué dimanche à Alger Mohamed Belazougui, le directeur général de cet organisme.
Ces laboratoires permettront de tester la solidité des bâtisses et des équipements infrastructurels par la simulation de séismes et de mouvements de vibration, a-t-il expliqué au ministre de l’Habitat, M. Noureddine Moussa, lors de la visite qu’il a effectué aux locaux de ces laboratoires situés à El Achour (Alger).
Financés à hauteur de 807,1 millions de DA sur la base d’un crédit accordé à l’Algérie par le Fonds arabe de développement économique et social (FADES) en 2005, ces laboratoires auront pour principale mission de développer la construction parasismique en Algérie dont 70% de la région Nord possèdent une dense activité sismique. Concernant le taux d’avancement de la réalisation de ces laboratoires, M. Belazougui a affirmé que «la structure est à 100% bâtie.
Il reste uniquement l’installation des équipements qui a débuté en juillet dernier». Ces laboratoires scientifiques, créés pour des besoins nationaux mais aussi régionaux, les pays arabes, seront dotés d’équipements de pointe provenant des Etats-Unis. L’encadrement sera assuré par un groupe d’ingénieurs et d’experts algériens ayant bénéficié de formations dans des universités américaines, japonaises et européennes. Le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme a fait savoir qu’un Centre arabe de prévention des risques sismiques et d’autres catastrophes naturelles sera érigé en Algérie dans le cadre d’une décision de la Ligue arabe.
Il a avancé que les résultats qui seront obtenus grâce aux recherches menées par le CGS et ce futur Centre arabe donneront une avancée considérable à la construction parasismique en Algérie et dans le monde arabe. Le ministre a rappelé- que la législation algérienne en vigueur- exige une étude parasismique pour l’octroi de toute autorisation de construire.
Hafida B
