Pour sa deuxième session, la rencontre littéraire “Houna Qassantina” (ici Constantine) reçoit, aujourd’hui samedi, au palais de la culture Mohamed-Laïd Al Khalifa, l’historien et spécialiste de la guerre d’Algérie, Benjamin Stora. L’homme, natif de la ville du Vieux-Rocher, n’a jamais rompu, de ses propres aveux, les liens avec l’Algérie depuis le départ de sa famille en France en juin 1962. Lors de l’événement d’aujourd’hui, il évoquera son enfance à Constantine et le quotidien de la communauté juive, qu’elle soit d’origine berbère ou celle venue d’Andalousie après l’Inquisition, dans ses fiefs que sont l’ex-rue de France et Kar Echarah. Il parlera de ses parents : le père bien intégré dans le monde occidental, et sa mère, juive issue de la famille des Zaoui, qui ne parlait que l’arabe dialectal. L’historien engagera le débat aussi sur la situation des juifs de Constantine avant et après le décret Crémieux ainsi que la période de son abrogation par le gouvernement de Vichy.

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