Les judokas « Benikhlef et Haddad n’ont pas mis un terme à leur carrière » (DTN)
« Benikhlef est actuellement au chômage, il s’est éloigné du sport et de l’entraînement en raison des promesses non tenues à son égard, après avoir été sacré vice-champion olympique à Pékin, alors que Soraya Haddad a été sérieusement affectée par la campagne médiatique dont elle a été victime après son élimination au premier tour aux JO de Londres 2012, si bien qu’elle a pensé à une éventuelle retraite », a déclaré Boutebcha lors d’une conférence de presse au centre culturel Azzedine-Medjoubi (Alger).
« C’est particulièrement difficile de trouver une relève à des champions de cette trempe. Nous étions en compétition pour décrocher des médailles d’or et maintenant, il n’y a pas des athlètes capables de faire pareil », a ajouté le DTN, précisant toutefois qu’un travail à la base a été entamé afin de remédier à ce problème.
Selon Boutebcha, la fédération a lancé une politique de rajeunissement de la sélection nationale qui commence à porter ses fruits, citant au passage l’illustration des athlètes Aicha Abderahmane et Sonia Asselah. « Il est difficile de former un champion du monde ou olympique, alors que le niveau africain progresse considérablement et la compétition est devenue de plus en plus ardue », a estimé Boutebcha.
Revenant sur les nouvelles règles du judo, le DTN a indiqué que les athlètes algériens ont d’énormes difficultés pour s’adapter et qu’il était désormais difficile de décrocher une qualification pour les JO.
« Haddad était sur le point de se qualifier lors des JO de Londres, sauf qu’elle s’est trompée en s’appuyant sur les anciennes règles, alors que Benikhlef n’a même pas réussi à atteindre le tableau final », a déclaré Boutebcha.
Selon Boutebcha, le médaillé d’argent de Pékin 2008 a été affecté psychologiquement par cette élimination ce qu’il l’a poussé à se retirer provisoirement. La fédération lui a, tout de même, octroyé une licence de conseiller en sport afin de le motiver d’avantage.
Concernant la crise que traverse la fédération algérienne de Judo (FAJ), le DTN a reconnu que l’instance fédérale vit des problèmes internes après la démission du président Ali Bendjemaa, signalant que ces problèmes existaient depuis le début de son mandat en 2009 et qu’il était difficile de les maîtriser ».