Le ministre de la Communication, M. Mohamed Said a invité, samedi, les journalistes algériens à adopter la critique constructive et à accompagner les efforts de développement à travers la sensibilisation de l’opinion publique quant aux évènements survenus dans les pays voisins.
« Une responsabilité historique incombe au journaliste algérien, en termes d’accompagnement des efforts de développement et de sensibilisation de l’opinion publique quant à la gravité des évènement qui surviennent autour de nous », a souligné le ministre lors de son passage à l’émission « Niqache el-Ousboue » (débat de la semaine) de la chaîne I de la Radio nationale.
Le journaliste algérien se doit également d’ »éclairer le gouvernement sur ses points faibles de manière objective et sereine sans verser dans l’alarmisme et d’accompagner le processus de développement en cours en mettant en avant les réalisations accomplies », a-t-il ajouté.
Dans ce contexte, M. Mohamed Said a souligné l’impérative pratique de « la critique constructive par le journaliste algérien loin de toute vision dramatique qui va au delà du pessimisme et de l’affolement de l’opinion publique nationale ».
L’Algérie passe par une période d’évolution et de mutation et le journaliste « se doit d’en faire ressortir les points positifs et pas seulement se lamenter sur les faiblesses de cette conjoncture difficile de l’édification du pays », a encore affirmé le ministre.
M. Mohamed Said a, toutefois, reconnu que la presse « est libre et diversifiée » en Algérie, en témoignent les 130 titres existants soulignant par la même le rôle des médias nationaux dans la mobilisation et la sensibilisation à la nécessité de trouver des alternatives aux recettes des hydrocarbures sur lesquelles compte l’Algérie.