Les joueurs créent l’événement au Shopping Center de Puma

Les joueurs créent l’événement au Shopping Center de Puma

« Les joueurs de l’équipe nationale ont créé l’événement hier matin au cours de leur virée qui les a menés au Shopping Center de Puma. »

Les joueurs de l’équipe nationale ont créé l’événement hier matin au cours de leur virée qui les a menés au Shopping Center de Puma (un grand magasin qui vend les produits officiels de Puma et qui se trouve à 2 km de l’hôtel de la sélection), où ils en ont profité pour faire un petit tour à l’intérieur et faire quelques achats.

Cette sortie, effectuée en marge de la tenue de la conférence de presse qu’ont animée le représentant commercial de Puma, le président de la FAF, le sélectionneur national et le capitaine d’équipe, Yazid Mansouri, a permis aux joueurs de souffler un peu et d’aller à la rencontre de leurs supporters, qui se sont déplacés en masse pour les voir de près. Tout cela s’est déroulé bien évidemment dans un climat bon enfant, sans qu’aucun dépassement ne soit signalé.

Séance dédicace à l’entrée du magasin

Avant de pouvoir visiter l’intérieur des lieux et commencer leurs achats, l’ensemble des joueurs (manquait au début le quatuor Yebda-Belhadj-Ziani-Ghezzal qui était en conférence de presse) avaient pris place à l’entrée du magasin tout d’abord, puisqu’ils étaient appelés à effectuer une séance dédicace pour les nombreux fans qu’ils soient algériens ou allemands venus les accueillir.

Ladite séance, qui a duré plus d’une heure, avait vu une grande foule venir s’empresser pour prendre les autographes des joueurs et autres photos souvenir, qu’ils garderont soigneusement dans leur tiroir. Des posters et des photos des joueurs ont été mis à la disposition des nombreux supporters afin que ces derniers fassent vite et ne perdent pas de temps pour rien.

La ruée des joueurs vers les articles Puma

Aussitôt la séance dédicace terminée, les joueurs ont pu accéder à l’intérieur du gigantesque centre commercial de leur équipementier pour visiter ses rayons et choisir quelques produits.

Chaque joueur avait, en effet, le droit de prendre pas plus de cinq articles (staffs technique et médical y compris). Au-delà de ce chiffre, ça sera payant. La majorité des joueurs en ont profité essentiellement pour prendre quelques-uns pour leurs familles et autres proches.

Certains, à l’image de Bougherra, Madjani et Bellaïd, ont préféré acheter des maillots de l’EN, afin de les remettre certainement à leurs amis après leur retour d’Afrique du Sud. Malheureusement, ils étaient quelque peu déçus de ne pas trouver celui au couleur blanche. Ils n’avaient d’autre alternative que de se rabattre sur le vert, moins beau.

13h30 fin des achats, retour à l’hôtel

Après avoir terminé leurs courses (aux environs de 13h30), si on peut qualifier ça ainsi, les joueurs se sont dirigés par petits groupes en direction de bus qui les attendait à l’extérieur avant de rallier quelques minutes plus tard leur hôtel de Herzogs-Park qui se trouve tout près de la ville de Nuremberg. Les coéquipiers de Karim Ziani ont observé une petite sieste avant d’entamer leur séance d’entraînement qui a débuté à 16h45.

Puma avec l’EN 82 ou 86 ?

En évoquant le premier partenariat signé entre Puma et l’équipe nationale, Saâdane avait dit que cela remontait à 1982. Mais il avait pris le soin d’ajouter : «Si mes souvenirs sont bons.» Et bien le rajout était salutaire quelque part, puisque ses souvenirs n’étaient pas du tout «bons», selon Raouraoua qui nous a affirmé que le vrai partenariat avec Puma date en fait de 1986, quand l’actuel président de la FAF avait fait ses premiers pas de gestionnaire au sein de l’EN.

82 pour Saâdane et 86 pour Raouraoua

Mais, le cheikh Saâdane n’avait pas tout à fait tort non plus, puisque même en 1982, il y avait bien un partenariat entre la FAF et Puma. D’ailleurs, pour rafraîchir la mémoire aux uns et aux autres, la fameuse virée nocturne de Kourichi et Medjadi avait été accompagnée par le représentant de… Puma ! C’était donc bien en 1982 que Puma avait approché l’EN. Seulement voilà, il y avait eu un clash entre Puma et la FAF qui a poussé les responsables algériens de l’époque à résilier le contrat signé entre les deux parties et qui ne concernait en fait que les chaussures.

En 82, les chaussures avaient été cirées en noir pour cacher… Puma !

D’ailleurs, des consignes strictes avaient été données à certains joueurs qui étaient liés à Puma pour enduire à l’excès leurs chaussures de cirage noir, afin de cacher la bande arquée de la célèbre marque. Quant au maillot, le short et les survêtements, ils étaient tous assurés par notre vaillante mais défunte… Sonitex ! Les deux hommes avaient donc raison dans cette histoire.

Les précisions de Khalef

Pour plus de précisions, nous avons jugé utile de prendre attache avec un ancien acteur de cette épopée. Il s’agit de l’entraîneur emblématique de la sélection algérienne, Mahieddine Khalef. L’ex-coach de la JSK nous a apporté des éclaircissements intéressants.

Au départ, faut-il le rappeler, la Fédération algérienne de football et le ministère de la Jeunesse et des Sports étaient en pleine négociations avec la firme Adidas mais pour des raisons liées aux clauses du contrat qui devait être paraphé entre les deux côtés, cet accord a été avorté.

Les exigences des Algériens étaient très élevées. C’est ainsi que «Puma» s’est proposé pour habiller la sélection algérienne. Seulement lorsque le représentant de cette marque, dépêché au lieu de regroupement des Verts à Farges (France) pour négocier avec ses homologues algériens, a été aperçu avec Korichi et Medjadi, les responsables de l’EN de cette époque ont décidé de tout annulé.

C’est d’ailleurs, la raison pour laquelle Medjadi a été viré du groupe des Verts, quelques jours avant le début du Mondial espagnol. Ainsi, l’Algérie, qui n’a signé aucun contrat avec Puma, s’est retrouvée sans équipementier. Mais cela n’a pas empêché cette firme d’offrir des souliers de foot, à titre gracieux, aux joueurs de la sélection.

Chose que les joueurs n’ont pas acceptée. Refusant de faire la promotion de cette marque gratuitement, certains d’entres eux ont décidé de mettre une grosse couche de cirage sur leurs chaussures dans le but de cacher le sigle de cette marque.

Voilà ce qui vient confirmer la thèse avancée par le président actuel Mohamed Raouraoua et aussi corroborer les dires de Saâdane puisque le contact entre les dirigeants algériens et les responsables de la firme Puma ont bel et bien existé en 1982.