les promoteurs touristiques ayant bénéficié de concessions auprès du Calpiref ont été autorisés à concrétiser leurs projets avant même l’obtention des arrêtés y afférents autant que les permis de construire.
« Vous pouvez d’ores et déjà commencer », a affirmé, à leur adresse, le wali de Béjaïa au cours d’une réunion de travail et de concertation, qui a regroupé au siège de la wilaya, les membres du conseil exécutif, les élus locaux et l’ensemble des investisseurs concernés dans le but express de lever les contraintes et de hâter la réalisation du programme retenu dans ce cadre.
A ce titre, un délai d’une semaine a été imparti aux services des domaines pour apurer la situation en matière de délivrance des actes de concession et de 20 jours aux promoteurs pour déposer à la direction de l’urbanisme (D.U.C) les dossiers inhérents à l’obtention des permis de construire pour passer à la mise en œuvre.
Le wali, Ouled Salah Zitouni, qui s’est montré rassurant quant à la volonté des pouvoirs publics de libérer l’investissement de toute forme de contraintes n’a pas manqué, toutefois, de rappeler à l’assistance les mesures cardinales à observer en la matière, notamment l’adaptation du projet à son milieu naturel et le respect des bois s’y trouvant.
« Il faut faire en sorte d’épargner le plus possible les arbres plantés dans l’espace de la concession. Dans le cas échéant, il va falloir compenser par des transplantations dans le même site », a-t-il indiqué, prônant la mise en place d’une ceinture verte tout le long des côtes Est et Ouest de la wilaya.
Durant cette réunion, les investisseurs ont exposé chacun leurs problèmes soumis à discussion entre les parties prenantes de l’administration. Quelques-uns ont trouvé des solutions sur place, d’autres par contre, notamment ceux dont les affaires sont pendantes au niveau des cours de justice, feront l’objet d’un traitement en séance restreinte avec l’objectif de lever tous les obstacles et permettre à tout un chacun de vaquer à ses affaires, a affirmé le wali, tout en mettant en garde les spéculateurs fonciers.
« Désormais nous allons séparer le bon investisseur du spéculateur », a-t-il promis, relevant, dans ce contexte, que « Béjaïa à trop souffert » et que « le moment est venu de la réhabiliter et la rétablir dans ses droits ».