Le nombre de projets d’investissement enregistrés durant l’année 2011 a dépassé les 7.800 projets, pour une valeur dépassant les 1.378 milliards de dinars. Ils ont permis la création de 140.000 postes d’emploi, selon l’Agence Nationale de développement de l’Investissement (ANDI). Seuls 23 projets d’investissements étrangers sont dénombrés. Ils représentent toutefois 30 % de la valeur globale des investissements, et 90% des créations d’emplois.
Le nombre de projets d’investissement enregistrés durant l’année 2011 par l’Agence nationale de développement de l’investissement (Andi), s’élevait à 7.800 projets, a annoncé dimanche son directeur général Abdelkrim Mansouri. S’exprimant sur les ondes de la radio nationale algérienne, Abdelkrim Mansouri a précisé que ces projets représentaient en valeurs quelques 1.378 milliards de dinars, et ont permis la création de de 140.000 postes d’emploi permanents. « 60 % des investissements ont été réalisés le secteur industriel, contre 20 pour le tourisme, le reste étant consacré au secteur des services », a indiqué M. Mansouri.
Concernant l’investissement étranger, le responsable de l’ANDI a précisé que le conseil national d’investissements (CNI) a agréé 23 projets d’investissement étrangers durant l’année 2011, représentant une valeur de 415 milliards de dinars. Ce chiffre dérisoire de 23 investissements étrangers, soit moins de 0.3 % des projets déclarés auprès de l’ANDI durant l’année 2011, représente en valeur plus de 30 % du volume global des investissements.
« Ce nombre parait insignifiant mais son incidence sur l’économie nationale sera important. Ces projets ont concerné le secteur de la mécanique et de l’industrie pharmaceutique et plastique. Ils permettront la création de 128.000 postes d’emplois permanents », a précisé Abdelkrim Mansouri.

Politique sélective des investissements
Selon les chiffres communiqués par le DG de l’ANDI, bien qu’ « insignifiant » en nombre, les investissements étrangers représentent toutefois plus de 90 % de création d’emplois.
En 2010, l’ANDI avait recensé au niveau national quelque 7.760 projets d’investissement pour une valeur de plus de 436 milliards de DA, qui ont permis la création de plus de 75.492 postes d’emploi, selon le bilan de l’Agence. Les investissements étrangers durant cette période sont estimés à 11 projets, pour un montant global de 58.9 milliards de dinars.
Malgré la modestie de ces chiffres, M. Mansouri a estimé qu’il y a un regain d’intérêt pour l’investissement en Algérie, que ce soit par les nationaux ou par les étrangers. Il a affirmé que la mise en place d’un guichet unique de l’ANDI au niveau des wilayas a contribué à augmenter le volume des investissements.
Par Ailleurs, le responsable de l’ANDI a jugé le climat d’affaires en Algérie attrayant, notamment durant la période 2011/2012, d’autant que l’Algérie « n’a pas été directement été touchée par la crise financière ». L’Algérie a besoin d’investisseurs nationaux et étrangers, a-t-il dit, mais cela ne nous empêche pas d’adopter une politique « sélective » vis-à-vis des investissements étrangers. « Ces investissements sont choisis selon le critère de l’efficacité économique qui convient au développement local et son incidence sur l’emploi », a-t-il précisé.