Les investissements directs étrangers (IDE) ont connu « une progression remarquable » en 2013, a affirmé, mardi à Alger, le directeur général de l’Agence nationale de l’investissement (ANDI), Abdelkrim Mansouri.
Intervenant sur les ondes de la Radio nationale, M. Mansouri a indiqué que près de 65 dossiers d’investissements directs étrangers ont été déclarés en 2013 auprès de l’ANDI contre 17 dossiers seulement en 2012.
Commentant cette évolution, le directeur général de l’ANDI a expliqué que le « fort flux d’IDE est une reconnaissance implicite de la part des investisseurs étrangers que l’Algérie est désormais le pays le plus attractif de la région ».
L’attrait de l’économie nationale pour les investisseurs étrangers est soutenu, selon M. Mansouri, par « plusieurs facteurs déterminants ». Il a ainsi évoqué la solidité du cadre macro-économique, la stabilité du cadre législatif, les mesures d’aide et de facilitations et des disponibilités de financements importantes.
Insistant sur la stabilité du cadre réglementaire régissant l’acte d’investir, le premier responsable de l’ANDI a rappelé que ce dernier permet à l’investisseur d’avoir une lisibilité pour investir en toute sécurité et confiance. « Les modifications et aménagement apportés au cadre réglementaire ces dernières années ont toujours été en faveur de l’entreprise et de l’investisseur » a-t-il soutenu.
Concernant les nouvelles mesures de facilitation, M. Mansouri a évoqué la disposition de la loi de finances pour 2014 prévoyant que les projets inférieurs à 1,5 milliard de dinars ne soient plus soumis au visa du Conseil national des investissements (CNI).
Au titre des mesures en faveur des investisseurs, le directeur général de l’ANDI a cité, également, la généralisation du guichet unique au niveau local à travers tout le territoire national, la faculté offerte à l’investisseur de faire sa déclaration on-line sur le net, la création de 49 nouvelles zones industrielles, et les exonérations fiscales et parafiscales pour les régions des Hauts plateaux.
S’agissant de la règle dite 51/49%, M. Mansouri a confirmé que sa mise en œuvre ne constituait pas un frein pour l’accueil des investissements étrangers. « Tous les grands projets d’investissement structurants ont été conclus dans ce cadre », a-t-il ainsi souligné.
Evoquant les filières ciblées par les IDE, il a indiqué que l’industrie se taille la part du lion. « 60 % des projets déclarés sont industriels », a-t-il précisé, ajoutant que les investissements concernent en priorité la mécanique (Allemagne, Emirats), les matériaux de construction (Chine) la sidérurgie (Qatar et Turquie) et les médicaments.
S’agissant de l’impact des IDE sur la création d’emploi, il a indiqué que les projets en partenariat, déclarés en 2013, devraient permettre à moyen terme la création de près de 149.000 emplois.