Les importations de produits pharmaceutiques se sont maintenues à la hausse durant les dix premiers mois de 2012 pour atteindre 1,82 milliard de dollars contre 1,51 million de dollars durant la même période 2011, soit en hausse de 20,38%, selon les informations rendues publiques par les Douanes algériennes et rapportées par l’APS.
Les quantités de médicaments importées ont également connu une «forte hausse», soit de 50%, passant de 19 231 tonnes les dix premiers mois de 2011 à 28 851 tonnes la même période en 2012, selon le Centre national d’informatique et des statistiques (Cnis) des Douanes. La facture des médicaments à usage humain reste la plus importante avec 1,73 million de dollars, contre 1,44 million de dollars en 2011, en hausse de 20,13%, selon les chiffres provisoires du Cnis.
Le volume des importations de médicaments à usage humain a enregistré la même tendance, passant de 17 706 tonnes à 27 000 tonnes, soit une hausse de plus de 52%, durant la même période de référence. Les produits parapharmaceutiques occupent toujours la seconde position dans la structure des importations avec un montant de 63,47 millions de dollars, contre 48,26 millions de dollars, en hausse de 31,5%.
De janvier à octobre dernier, la quantité importée des produits parapharmaceutiques a également connu une hausse de 24,09%, passant de 1098 tonnes à 1363 tonnes. Pour les médicaments à usage vétérinaire, les achats de l’Algérie se sont établis à 21,38 millions dollars, contre 18,47 millions dollars, en hausse de 15,75%. Les quantités importées ont également enregistré une hausse de 14,28%, passant de 426,35 tonnes à 487,25 tonnes durant la même période de référence.
En 2011, les importations de l’Algérie en produits pharmaceutiques avaient atteint 1,95 million de dollars, en hausse de 16,86% par rapport à 2010.
Le marché national du médicament représentait 2,9 milliards de dollars en 2011, dont 1,85 milliard de dollars d’importation et 1,05 milliard dollars de production locale, dont 84% reviennent au secteur privé et 16% au public, selon l’Union nationale des opérateurs de la pharmacie (Unop).
L’Algérie avait pris la décision d’augmenter la production pharmaceutique locale à 70% avec l’aide de laboratoires étrangers, d’ici à la fin 2014 et réduire par la même occasion les quantités de médicaments importés.
Samira A.