Bien que le débat sur la nouvelle loi d’immigration en France ait été suspendu en raison du contexte social et politique dans le pays, le sujet reste toujours d’actualité. Pour rappel, la nouvelle loi de Darmanin devait être examiné fin mars dernier, cependant, face au mouvement social contre la réforme des retraites, le débat sur ce projet a été considéré trop sensible pour être jugé dans l’immédiat.
Dans ce sillage, la société d’études et de conseil, spécialisée dans l’analyse comportementale, notamment BVA, s’est intéressée à la réaction des Français vis-à-vis cette nouvelle loi d’immigration, comprenant des durcissements. Mais aussi des avantages pour les ressortissants étrangers établis dans le pays.
Immigration, discrimination : qu’en pensent les Français ?
Par le biais d’un sondage, dont les résultats ont été publiés le 11 avril dernier, BVA tente de répondre à plusieurs questions concernant la loi d’immigration. Pour la question « l’immigration est-elle une chance pour la France ? », les réponses sont loin de faire l’unanimité et se présentent comme suivent :
Alors que 56 % des Français ne sont pas d’accord avec l’idée que l’immigration soit une chance pour le pays. 43 % des personnes interrogées, pensent le contraire. Par ailleurs, en comparaison avec les résultats d’une enquête réalisée en 2018, BVA estime que le durcissement des positions sur l’immigration est similaire à toutes les sensibilités politiques.
Dans ce sillage, Europe Écologie-Les Verts (71 %), Parti socialiste (65 %) et La France Insoumise (70 %) pensent que l’immigration est une chance pour leur pays.
Y a-t-il trop d’immigrés en France ?
L’enquête de BVA note que 83 % des sympathisants de la gauche pensent que les immigrés sont discriminés dans le pays, chez le RN 29 % seulement des personnes interrogées ont fait le même constat. Par ailleurs, Chez les républicains, ce chiffre s’élève à 54 %.
En réponse à la question » Y a-t-il trop d’immigrés en France ? », 69 % des personnes interrogées pensent qu’effectivement la France accueille trop d’immigrés. Et ce, contre 63 % des Français qui pensaient la même chose en 2018.
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