La même tendance est maintenue aujourd’hui dans la mesure où l’espérance de vie des hommes dépasse en général les 75 ans et celle des femmes les 85 ans.
Il y a un siècle, les centenaires qui peuplaient la planète ne dépassaient sans doute pas les 2 000 individus répartis de façon inégale à travers les cinq continents.
Il y a à peine cinquante ans, les personnes qui pouvaient atteindre, voire dépasser les cent ans, étaient plutôt perçues comme des phénomènes de foire.
Au point qu’en Algérie et particulièrement dans l’arrière-pays, ces hommes étaient considérés comme des marabouts auxquels on demandait la baraka.
Mais ils étaient très peu nombreux.
Avec l’amélioration du niveau de vie et les nouvelles structures de santé disponibles un peu partout, l’espérance de vie des Algériens a substantiellement augmenté.
Si nous nous référons à cette espérance moyenne au niveau national et que l’on prenne pour références les années 40, nous nous rendrions compte très vite que les hommes globalement dépassaient difficilement la barre des 60 ans et que les femmes pouvaient atteindre sans se forcer les 70 ans.
La même tendance est maintenue aujourd’hui dans la mesure où l’espérance de vie des hommes dépasse en général les 75 ans et celle des femmes les 85 ans.
Pourquoi cette tendance est toujours respectée quelle que soit la génération de référence ? Pour la bonne et simple raison que les hommes font les travaux les plus pénibles et s’usent très vite et les travaux les plus ingrats aussi alors que les femmes quelles que soient leurs tâches à la maison ou dans le milieu professionnel font très attention à leur poids, à leur régime, tiennent à leur ligne et évitent les abus et les excitants de toutes sortes.
Elles n’hésitent pas à dépenser des sommes colossales pour perdre des calories, manger des repas diététiques sans compter qu’elles s’essaient à tous les sports pour évacuer leur trop plein de graisse.
Leurs travaux à la maison sont d’autant moins astreignants qu’elles ont à leur disposition tous les appareils modernes qui rendent la vie facile.
Elles n’ont plus besoin de laver le linge à la main sur une planche en bois le dos courbé, elles ont une machine qui les débarrasse de cette corvée.
Elles n’ont plus besoin de moudre leur café, d’éplucher leur pomme de terre ou de presser leur orange à la main, une multitude d’appareils électroménagers sont désormais à leur disposition.
Même leurs enfants sont souvent élevés, torchés et habillés par des nounous qu’on appelle aujourd’hui des baby-siters. Mieux, de nombreux couples font appel à des femmes de ménage aujourd’hui pour ne pas avoir à faire des travaux fastidieux.
I.Z