Quelque trois millions de fidèles accomplissaient mardi le dernier rituel du hadj à La Mecque en Arabie saoudite en jetant des cailloux sur les trois stèles, symbolisant Satan.
Les hadjis achevaient mardi le rituel de la lapidation de Satan entamé à Mina, près de La Mecque, dimanche, jour de l’Aïd al-Adha (fête du Sacrifice). Après le rite de la lapidation de Satan, les fidèles procèdent encore à des circonvolutions autour de la Kaaba, au centre de la Grande mosquée de La Mecque, avant la déambulation entre Safa et Marwa.
Rituel de la lapidation
Aux cris d’Allah Akbar (Dieu est le plus grand), les fidèles achevaient le rituel de la lapidation de Satan.
Les fidèles avançaient en masse sur le site de la lapidation, en jetant des cailloux sur trois stèles, symbolisant Satan, un exercice à haut risque qui par le passé avait provoqué des bousculades géantes et des centaines de morts. Mais un aménagement du site permet désormais une plus grande fluidité. En janvier 2006, 364 pèlerins sont morts piétinés lors d’un mouvement de panique, et 251 deux ans auparavant. En juillet 1990, 1.426 pèlerins avaient péri, la plupart étouffés lors d’un mouvement de panique dans un tunnel.
Au total, 2.927.717 fidèles participent au hajj cette année, dont 1.828.195 venus de l’étranger, les autres étant des Saoudiens et des résidents étrangers du royaume, selon l’office saoudien des Statistiques. Après la lapidation de Satan, les fidèles procèdent encore à des circonvolutions autour de la Kaaba, au centre de la Grande mosquée de La Mecque, avant la déambulation entre Safa et Marwa sur les pas de Hajar, épouse du prophète Ibrahim, qui selon la tradition a couru entre ces deux lieux chercher de l’eau pour son fils Ismaïl, jusqu’à ce que la source de Zemzem jaillisse à ses pieds.
Le hajj, le plus grand pèlerinage annuel au monde, est l’un des cinq piliers de l’islam que tout fidèle est censé accomplir au moins une fois dans sa vie s’il en a les moyens. Avec AFP