Les Fennecs, forts de leur nul devant l’Angola, accèdent aux quarts de finale de la CAN. Inespéré il y a tout juste une semaine.
Les Algériens connaissaient déjà les parades miraculeuses de Chaouchi contre l’Egypte.
Ils vont apprendre à apprécier le but de la tête d’Halliche contre le Mali (1-0). Grâce à celui-ci, voici les Fennecs qualifiés pour les quarts de finale de la CAN.
Et donc, non, cette qualification n’est pas dû à une victoire probante qui aurait mis tout le monde d’accord face à l’Angola.
Un match plaisant, fermé dans un premier temps mais qui a prévalu dans sa globalité par des temps forts et faibles des deux formations.
L’Algérie aurait pu y laisser sa tête, sous les coups de l’excellent Mabina (coup franc presque victorieux sur une boulette de Chaouchi à la 85e minute) et de Manucho, véritable guide des Palancas Negras.
Mais, malgré une entente peu rassurante Halliche-Belhadj (pourquoi se sentir obligé de faire une roulette dans ses 20 mètres à la 7e minute ?), les Fennecs ont bien tenu la pression.
Bagayoko tue le suspense
A tel point que le Stade du 11 novembre de Luanda en serait presque devenu le cadet de leur souci. S’il y avait eu un transistor sur le bord de la touche, nul doute que les Algériens auraient tous eu l’oreille collé dessus.
Car la vraie tension se déroulait dans le match Malawi-Mali. Les Maliens, après deux minutes, menaient 2 à 0.
Les choses se corsaient à l’heure de jeu lorsque Mwafulirwa réduisait la marque.
C’est alors que Bagayoko clouait le bec des Flammes, qui sortent de la compétition sept jours après avoir cloué celui des Fennecs. Mais puisque tout va très vite en football, ce sont pourtant ces derniers qui disputeront les quarts de finale.
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