La sélection algérienne, après 24 années de disette, renouera avec la Coupe du Monde.
Le tirage effectué l’a mis dans un groupe composé de l’Angleterre, des Etats-Unis et de la Slovénie. Pour beaucoup de spécialistes, y compris Rabah Saâdane, ce groupe est «équilibré et jouable».
Il est important de souligner que l’EN n’a rencontré aucu-ne de ces formations par le passé. Contre le pays du Royaume-Uni, le Onze algérien a eu l’occasion de se frotter à quelques équipes du championnat anglais telles Sheffield United, Nottingham Forest, Ipswich et même le grand Manchester United. Sinon, à aucun moment de son histoire, l’EN n’a eu à en découdre avec ses futurs adversaires au mois de juin prochain.
Raouraoua, pour donner plus de chances de réussite aux hommes de Saâdane, a affirmé que l’expédition dans le pays de Mandela, se prépare convenablement et que toutes les conditions de préparation et de séjour seront réunies.
Rabah Saâdane, a estimé que le groupe, en dépit de sa difficulté, reste toutefois abordable.
«On ne s’attendait pas à hériter de ces équipes. Franchement, je m’attendais à un groupe plus difficile. Nos trois adversaires ont beaucoup de stabilité, sont réguliers et ont beaucoup d’expérience. Mais on fera le maximum et on gérera le tournoi match par match», a-t-il dit tout en ajoutant que «le plus important, c’est que l’Algérie est là, parmi les meilleures équipes du monde».
En clair, la présence de l’Angleterre, une formation très solide grâce notamment à la qualité de son sélectionneur, Fabian Capello, considéré comme étant le meilleur au monde, demeure une source de motivation pour les camarades de Ziani. Celle des USA -devra pousser ces derniers à faire preuve de vigilance- afin de ne pas subir le même sort que les Egyptiens, nettement battus (3-0), lors de la dernière Coupe des confédérations, jouée en Afrique du Sud. Reste la Slovénie, que les Algériens ne devront en aucun sous-estimer, non seulement parce qu’elle a sorti la Russie, mais tout simplement parce qu’elle peut constituer la surprise du groupe.
L’exemple du match perdu face à l’Autriche, en 1982, devra servir à Saâdane et sa bande afin de ne pas se faire surprendre et effacer la belle épopée de Khartoum.
A.Houari