Jeudi, en plénière d’une rencontre sur l’ostéoporose au Centre international des conférences (CIC de Club des pins), les praticiens, principalement des rhumatologues, ont présenté les populations à risque, essentiellement les femmes ménopausées et les personnes âgées, mais aussi curieusement les femmes voilées. Bien entendu, il n’y a pas d’études qui confirment scientifiquement le phénomène. Sauf qu’une expérience menée auprès du personnel médical et paramédical d’une structure hospitalière publique a montré que les femmes voilées, même jeunes, présentaient une carence en vitamine D. Selon le professeur Tehtiet, n’avoir que le visage et les mains découverts, n’offre pas assez de surface de peau pour synthétiser la vitamine D. Dès lors, celles qui portent le hidjab doivent impérativement s’exposer, dans l’intimité d’une cour ou d’un jardin, au moins 20 minutes deux à trois fois par semaine pour récupérer leur ration en vitamine D. D’autant que le déficit en cette vitamine couplé à une faible ration calcique expose fatalement au risque d’ostéoporose. Cette affection cause des fractures qui constituent “un problème majeur de santé publique en raison de la morbidité, des incapacités et de la détérioration de la qualité de vie”, affirment les médecins. Une supplémentation en ces deux éléments déficitaires dans l’organisme est alors incontournable. Depuis le 11 avril, un médicament, indiqué dans des carences combinées calcium-vitamine D, est produit dans une usine à Constantine, suite à un partenariat entre UPC et Innotech international.
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