La plupart des responsables de Fédérations et Unions de la centrale syndicale ont souligné lundi lors de la présentation de leurs rapports devant les participants au 12ème congrès de l’UGTA « la nécessité d’encourager la consommation du produit national afin de préserver l’économie ».
Dans ce cadre, les responsables des Fédérations syndicales ont indiqué que « la conjoncture que traverse l’économie mondiale du fait de la chute des cours du pétrole exige l’encouragement de la consommation du produit national de manière à soutenir les entreprises nationales et créer des emplois et réduire la facture des importations ».
Les Unions wilayales et les Fédérations des différents secteurs relevant de l’UGTA ont plaidé pour le maintien de la règle 51/49 dans les investissements étrangers en vue de préserver les ressources du pays.
Par ailleurs, certains intervenants ont appelé à mettre en place une politique de formation au profit des travailleurs des différents secteurs, alors que d’autres ont préconisé le renforcement de l’action syndicale et son orientation vers les objectifs majeurs à savoir « la préservation de la sécurité et de la stabilité et le soutien de la production et des entreprises nationales ».

Les représentants des Unions syndicales ont mis en avant l’importance d’accorder la priorité en matière d’emploi et de réalisation des grands projets aux compétences nationales travaillant dans les entreprises nationales, publiques ou privées.
Ils ont en outre salué les décisions prises par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en faveur des travailleurs des différents secteurs.
Avant la levée de la première séance de la deuxième journée du 12ème congrès de l’UGTA, les congressistes ont adopté les rapports des Unions wilayales et les Fédérations de l’UGTA.
Par ailleurs, le Secrétaire général de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Said, a estimé dans une déclaration à la presse en marge des travaux que la préoccupation des citoyens d’In Salah (Tamanrasset) sur les conséquences du projet d’extraction du gaz de schiste dans la région et son impact sur l’économie nationale était « légitime » et « à prendre en considération ».
Il a, toutefois, refusé de s’exprimer sur l’impact, positif soit il ou négatif, de l’exploration et l’extraction du gaz de schiste sur l’économie nationale, car, a-t-il dit, cela est de la spécialité d’experts en la matière.
Un mouvement de protestation a été entamé mardi dernier pour s’opposer à l’exploitation du gaz de schiste.
Les protestataires ont été reçus par le chef de la daïra d’In-Salah auquel il ont transmis leurs préoccupations.