Un des frères des prisonniers algériens en Irak a déclaré à Echorouk, avoir perdu tout contact avec son frère détenu en Irak, quelques jours seulement avant l’exécution de son compatriote, Abdallah Belhadi.
Le frère du détenu algérien incarcéré en Irak a affirmé que l’état de santé de sa mère se détériore de jour en jour, de crainte d’apprendre que son fils serait exécuté en Mésopotamie.
« Nous vivons ces jours-ci de terribles moments après l’exécution de l’un des détenus », nous a-t-il confié.
Des frères de prisonniers algériens dans les geôles irakiennes, ont révélé que les autorités irakiennes leur interdisaient d’effectuer d’appels téléphoniques à leurs frères, par le biais de la Croix-Rouge internationale.
La famille RIF de Baraki à Alger, a dit avoir perdu contact avec leur fils détenu en Irak, quelques jours avant que Bagdad ne procède à l’exécution du prisonnier algérien.
Le frère de OUABED Mohamed, originaire de la wilaya de Chlef, a de son côté, affirmé avoir appris de son frère, lors de la dernière communication, que des officiers irakiens s’étaient vengés des prisonniers algériens ayant accordé des déclarations à la presse.
Selon le frère du prisonnier, les autorités de ce pays auraient placé des prisonniers algériens dans des cellules individuelles, au moment où ils ont transféré d’autres dans le sud du pays.
L’interlocuteur a interpellé les autorités algériennes à agir auprès de leurs homologues irakiennes, afin d’apporter secours aux prisonniers algériens, notamment qu’il y ait un mineur parmi eux.
Celui-ci, serait entré en Irak par la frontière, et n’aurait aucun lien avec les groupes terroristes, en affirmant qu’il est condamné à 11 ans de réclusion, et que sa famille en Algérie n’a aucune nouvelle de lui.
Pour un autre frère d’un détenu originaire de Bordj Bou Arréridj, son frère aurait été mis dans une cellule individuelle, après avoir fait une déclaration à la presse. Par la suite, il s’est avéré qu’il a été transféré vers une autre prison sise au sud de l’Irak.
Les familles des détenus algériens à Bagdad, ont appelé les autorités algériennes à négocier l’extradition de leurs enfants en Algérie, notamment après l’exécution d’un de leurs compatriotes.
« Sauvez mon fils. Ne le laissez pas avoir le même sort que celui de Saddam Hussein, égorgé comme un mouton de l’Aïd », a conclu le frère de Tarek RIF, reproduisant textuellement le message de sa mère souffrante adressé aux autorités du pays.
Un des prisonniers aurait informé les membres de sa famille, que ceux qui sont condamnés à une peine capitale en Irak, seront exécutés et enterrés dans des cimetières tenus secrets, et leurs corps ne seront pas rapatriés à leurs pays d’origine.