Après une réunion des ministres du forum des pays exportateurs de gaz FPEG, place aux experts et aux spécialistes pour disséquer les marchés pétroliers et autres ressources énergétiques non conventionnelles. Hier, la parole était donnée aux experts afin d’exposer les perspectives des marchés mondiaux du GNL.
Pour un expert de la compagnie pétrolière Sonatrach, le ton est à l’optimisme. « Nous nous sommes projetés dans une perspective de développement du marché gazier et nous sommes très confiants », fera remarquer, Mr Omar Maâliou de la Sonatrach lors d’une intervention en plénière. Selon cet orateur, la compagnie nationale des hydrocarbures a développé trois axes majeurs dans la perspective de la production gazière.
Cela à travers « un renforcement de la position sur le marché, une diversification dans le portefeuille de la clientèle et une promotion des activités downstream. La flexibilité dans la commercialisation et le contrôle de la chaîne gazière sont également des mesures à suivre dans le futur. Quant au représentant de Shell, les perspectives du marché sont très reluisantes.
« La production mondiale devra connaitre des rebonds d’ici 2020 où la demande sera multipliée par trois ». Cela, expliquera ce président du bouquet énergétique de Shell, est dû à « la faiblesse des ressources énergétiques existantes, notamment les énergies renouvelables trop onéreuses pour la plupart des états européens réticents quant à développer ces ressources et dont les déficits sont criards », notera-t-il. Cela, en plus du fait que les énergies renouvelables ne procurent que 10% des besoins exprimés en Europe, notamment ».
Pour cet expert mondial de renommée, « de nouveaux marchés gaziers devraient émerger, notamment avec les besoins croissants d’une Chine dont la reprise économique exprime des besoins énergétiques nouveaux et assez importants ». il fera également état des investissements colossaux consentis dans la région, notamment les projets de Gazoducs et les besoins sans cesse croissants des pays émergeants en Asie, en Amérique et en Europe ».
Ammar Othmane