Réagissant, dans un communiqué, aux informations de la participation de son parti dans le gouvernement, le président du parti Mouvement El Bina, Abdelkader Bengrina, a nié tout contact ou toute réunion avec un responsable au sujet de la formation du gouvernement d’Abdelaziz Djerad, nouveau premier ministre. Mais il a posé six conditions en cas d’une éventuelle sollicitation
Sa première exigence est « la consolidation des valeurs de la société algérienne et son projet national inspiré de la Déclaration de Novembre et la nécessité de généraliser l’usage de la langue arabe ».
Autre condition, Bengrina veut que « la démarche des autorités doit s’inscrire dans le cadre d’une vision claire et non dans l’objectif de se partager les richesses, et que les autorités doivent répondre aux revendications des « jeunes du 22 février » pour bâtir une Algérie nouvelle loin des pratiques du passé » et d’inscrire parmi leurs priorités la levée de l’injustice sur le citoyen ».
Le candidat à la présidentielle du 12 décembre dernier, exige aussi, « la défense de la souveraineté nationale de toute infiltration» et « le maintien des institutions de l’État dont le rôle est la sauvegarde de la décision nationale », estimant que « tout cela ne sera possible que grâce à un dialogue global, transparent, sans exclusion et souverain, qui permettra de répondre aux demandes restantes du Hirak ».
