La rencontre qui a réuni jeudi les représentants des étudiants de l’Ecole supérieure du tourisme et les responsables des ministères du Tourisme et de l’Enseignement supérieur n’a pas donné lieu à la satisfaction des revendications exprimées.
Les étudiants campent sur leurs positions et refusent de reprendre le chemin des cours «tant que leur situation n’a pas été réglée».
Le débrayage entame son deuxième mois. Il s’articule autour de la question de la validité des diplômes et des certificats de scolarité délivrés. Selon les grévistes, le diplôme offert par l’établissement n’est pas reconnu par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
L’attestation de succès octroyée à l’issue du cursus n’est pas reconnue également par la Fonction publique, nous indique-t-on. C’est le désarroi total et les diplômés de l’école ne savent plus à quel saint se vouer.
Notons également que les étudiants se disent confrontés à un autre problème à caractère administratif. Il s’agit du remplacement du directeur de l’école, mais «sans avoir procédé à une passation de consignes». Les étudiants affirment ne pas avoir encore reçu leurs relevés de notes et les certificats de scolarité.
Sur ce, ils réclament ces documents pour pouvoir effectuer les inscriptions et déposer notamment les dossiers de bourse. Une commission pour la validation des diplômes de fin d’études fait partie des revendications. «Les étudiants demeurent plus que jamais déterminés et ils ne feront pas machine arrière jusqu’à ce qu’ils obtiennent leurs droits», ajoutent-ils.
Youcef Rekhroukh