Quand le sport prend des accents de géopolitique…
Un porte-parole du département d’Etat américain qui s’est autoproclamé «ambassadeur du golf» a pris le temps mercredi, au cours d’un point de presse, de défendre ce sport dépeint comme «bourgeois» par le président vénézuélien Hugo Chavez.
Le porte-parole réagissait à un article du New York Times, selon lequel le gouvernement de Hugo Chavez envisage la fermeture de deux terrains de golf vénézuéliens à Maracay et à Caraballeda.
Dans son émission de télévision dominicale, le président vénézuélien a qualifié le golf de sport «bourgeois».
«En tant qu’ambassadeur du golf autoproclamé du département d’Etat, je m’élève contre l’attaque injustifiée faite par le président vénézuélien Hugo Chavez, envers le golf», a plaisanté ce porte-parole, Philip Crowley.
«Une fois de plus M. Chavez, l’une des figures les plus controversées de la région, est hors-limites», a-t-il ajouté en utilisant un terme évoquant le golf, un sport prisé par le président américain Barack Obama.
«La suggestion selon laquelle le golf, un sport vraiment mondial, est bourgeois est un coup raté», a-t-il encore ironisé.
A Cuba au contraire, selon le New York Times, les Européens et les Canadiens étudient la création d’une dizaine de terrains de golf.