Les États-Unis ont accepté la proposition de l’Iran de nouvelles discussions avec les grandes puissances, malgré le refus de Téhéran d’aborder la question de son programme nucléaire.
« Nous allons convenir d’un rendez-vous bientôt et nous testerons la volonté qu’a l’Iran de discuter », a dit P.J Crowley, le porte-parole du département d’État américain.
L’Iran a proposé jeudi aux cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU et à l’Allemagne (les « 5+1 ») des discussions sur de nombreux sujets, tout en excluant de remettre en cause son programme nucléaire.
L’Iran a proposé de coopérer à propos de l’Afghanistan, de la lutte contre le terrorisme et dans le domaine du pétrole et du gaz ainsi que pour la mise en place d’un système destiné à éliminer les armes nucléaires.
« Nous voulons des négociations directes. Nous voulons voir l’Iran face à face avec les 5+1 et parler de tous les sujets qui nous inquiètent, y compris la question nucléaire », a toutefois averti P.J. Crowley.
« Si nous nous rencontrons, nous parlerons de la question nucléaire et nous verrons comment l’Iran y répond », a-t-il ajouté.
Les puissances occidentales s’impatientent face au refus de l’Iran de suspendre son programme d’enrichissement de l’uranium et à ses tergiversations concernant les négociations réclamées depuis 2006 dans des résolutions du Conseil de sécurité.
Le président américain Barack Obama a donné jusqu’à fin septembre à l’Iran pour accepter des négociations, faute de quoi il s’exposerait à des sanctions plus dures qui pourraient cibler son secteur pétrolier.