Les erreurs des registres de l’état civil peuvent être rectifiées au niveau des ambassades et consulats

Les erreurs des registres de l’état civil peuvent être rectifiées au niveau des ambassades et consulats

Depuis qu’il a été décidé de numériser le fichier national de l’état civil, c’est à dire de transcrire les documents de l’état civil sur les ordinateurs, c’est tout simplement une véritable catastrophe qui s’en est suivie vu l’ampleur énorme des erreurs dans les noms, les prénoms, les dates de naissance ou de décès, les oublis de mentions importantes comme divorcé (ée), marié (ée) etc… ce qui a engendré de faux documents administratifs qu’il fallait coûte que coûte faire rectifier par jugement judiciaire.

C’est alors le début d’une grosse galère bureaucratique, un parcours du combattant, qu’endureront les citoyens pour rectifier les erreurs de transcription qui s’élèvent en dizaines de milliers. Rien que pour la wilaya d’Alger en 2011, il a été dénombré 20.000 erreurs dans les documents d’état civil sans compter les erreurs au niveau des tribunaux qui délivrent des certificats de nationalité et des extraits de casier judiciaire bourrés de fautes et d’erreurs.

Le ministère de la justice,  voulant éviter les déplacements en Algérie des nombreuses personnes qui doivent procéder aux longues démarches pour rectifier leurs documents, a décidé que « Les Algériens résidant à l’étranger pourront, à partir de ce mercredi, présenter des demandes de rectification des erreurs survenues dans les registres de l’état civil, au niveau des représentations diplomatiques et consulaires », selon un communiqué publié ce mardi.

« Dans le cadre de la poursuite des réformes profondes du secteur de la justice, axe principal du programme de Son Excellence, le président de la République, considérant le nombre important des erreurs constatées dans les documents de l’état civil, le ministère de la Justice informe les citoyens algériens résidant à l’étranger, qu’à partir de mercredi 22 juin 2016, il est désormais possible de présenter des demandes de rectification des erreurs survenues dans les registres de l’état civil, tenus au niveau des représentations diplomatiques et consulaires », précise la même source.

« Cette procédure s’opère à travers l’utilisation d’un nouveau mécanisme de rectification automatique des documents et ce, en se rapprochant des locaux diplomatiques et consulaires, évitant ainsi la peine du déplacement sur Alger », ajoute la même source.

On attendra de voir en quoi consiste ce « nouveau mécanisme de rectification automatique » pour juger de la fiabilité de cette nouvelle mesure.