Les enseignants en grève d’une semaine à partir d’aujourd’hui

Les enseignants en grève d’une semaine à partir d’aujourd’hui

La Fédération nationale des travailleurs de l’Education (FNTE) et le Conseil national des professeurs de l’enseignements secondaire et technique (CNAPEST) ont décidé d’observer une grève d’une semaine à compter de mercredi, a-t-on appris auprès de ces deux syndicats.

Le coordinateur du CNAPEST, M. Nouar Larbi a indiqué que la grève a enregistré pour sa première journée « un large taux de suivi » auprès des enseignants dans les diférentes wilayas du pays. Le nouveau régime indemnitaire adopté il y a qelques jours par le ministre de l’Education est « ambigu », a-t-il précisé ajoutant qu’ »il ne s’agit pas d’un régime indemnitaire mais plutôt d’une augmentation des salaires des travailleurs de l’Education nationale ».

Pour M. Nouar Larbi, ce régime indemnitaire « n’a pas tenu compte » du système des primes ni du dossier des oeuvres sociales et de la médecine du travail. La publication par les journaux et les différents médias des salaires des travailleurs du secteur de l’Education relève d »un manque de considération à l’égard de l’enseignant », a-t-il estimé.

La grève de 21 jours à laquelle le CNAPEST avait appelé (à partir du 8 novembre) a été gelée à l’issue de la mise en place de trois commissions entre le syndicat et le ministère de l’Education pour l’examen des revendications du CNAPEST.

De son côté, M. Messaoud Amraoui, chargé de la communication à la FNTE a indiqué que la grève à laquelle son syndicat a appelé « se poursuivra pendant une semaine et pourrait être maintenue si le ministère ne répondait pas aux revendications que la FNTE lui a soumis ». Il a également rappelé « les insuffisances et les ambiguïtés » contenues dans le régime indemnitaire revalorisé par la tutelle il y a quelques jours.

Les revendications de la FNTE concernent les oeuvres sociales ainsi que le dossier de la médecine du travail, rappelle-t-on. Pour sa part, le directeur de l’Education d’Alger-sud , M. Zeghache, a souligné que les mouvements de protestation auxquels certains syndicats de l’Education appellent « influent sur le calendrier pédagogique du secteur de l’Education ».

Le ministère de l’Education nationale avait annoncé samedi les décisions prises par la commission ad hoc chargée par le gouvernement de revaloriser le régime indemnitaire en faveur des travailleurs du secteur de l’Education conformément aux engagements pris, indique-t-on.

Le SNAPEST avait décidé de geler son mouvement de grève entamé depuis le 16 février et la reprise des cours à partir de mardi, rappelle-t-on. La décision du gel du mouvement de grève est intervenue à l’issue d’une réunion extraordinaire du CNAPEST suite à l’approbation par le ministère de l’Education nationale du nouveau régime indemnitaire qui constituait une condition sine-qua-non à la reprise des cours.