Les émigrés se liguent contre Air Algérie et interpellent Sellal

Les émigrés se liguent contre Air Algérie et interpellent Sellal

Le Collectif contre la cherté du transport vers l’Algérie maintient la pression. Un peu plus de dix jours après la réussite de son mouvement de contestation à Paris et à Londres devant les agences d’Air Algérie, ce collectif interpelle le nouveau Premier ministre, Abdelmalek Sellal, dans un courrier adressé également au ministre des Transports, Amar Tou, à la ministre de la Solidarité nationale, Souad Bendjaballah, au secrétaire d’Etat chargé de la Communauté nationale à l’étranger, Belkacem Sahli, et au PDG d’Air Algérie, Mohamed-Salah Boultif. Dans cette lettre de doléances, le collectif repose la problématique du prix élevé des billets pratiqué par la compagnie nationale Air Algérie. Pour ce collectif, rien ne peut justifier ces prix excessifs. «Sans vouloir faire la liste des nombreux griefs reprochés à notre compagnie nationale qui, comme vous le savez, ne date pas d’aujourd’hui, nous tenons à vous exprimer officiellement notre opposition la plus totale sur les tarifs pratiqués par Air Algérie et la médiocrité des services proposés», écrivent-ils. Ils considèrent que «la cherté des transports aériens et maritimes empêche chaque année de très nombreuses familles algériennes notamment en période de vacances scolaires de pouvoir rejoindre le pays, éloignant toujours et de plus en plus la diaspora algérienne de ses racines. Et pourtant, l’Algérie n’est pas située plus loin que le Maroc et la Tunisie», ironisent-ils. Le collectif demande ainsi à connaître la position du nouveau gouvernement sur ce dossier Air Algérie. Ce collectif, né après la grève du personnel navigant commercial (PNC) en juillet 2011, a tenu des sit-in le 15 septembre dernier en France et en Grande-Bretagne devant les agences Air Algérie de Paris et Londres pour exprimer son profond désaccord quant aux prix excessifs pratiqués par la compagnie aérienne nationale ainsi que ses services jugés insatisfaisants. Plusieurs centaines d’émigrés y ont pris part.

Sonia B.