L’incursion sectaire s’est frayée un chemin au sein des établissements scolaires, en l’absence d’un accompagnement rigoureux des parents.
La situation devient de plus en plus inquiétante au vu du nombre relativement croissant des élèves influencés par l’esprit sectaire, El Ahmadyya notamment. Dans ce sens, il y a lieu de signaler que 15 élèves appartenant à la secte Ahmadyya viennent d’être découverts dans un lycée de l’Algérois, avons-nous appris de source sécuritaire. Selon cette dernière les petits adeptes de ce mouvement, auraient été influencés par d’autres via les réseaux sociaux. Ainsi au sein d’une démission quasi totale des parents et en l’absence d’un contrôle des contacts sur Internet, les élèves sont livrés au monde virtuel de ce moyen approprié pour séduire la frange des 15 à 18 ans. Selon certaines indiscrétions, les 15 lycéens auraient certainement fait l’objet d’influence par ceux de la wilaya d’Oum El Bouaghi, à travers Facebook, avant de s’ouvrir sur les différents sites de la secte sur Internet. Du fait que les préceptes d’El Ahmadyya donnent le libre cours aux interdictions citées dans le Saint coran.
Ces jeunes gens qui ne sont encore que des élèves, emportés par la spirale du monde occidental et le boom d’une vie libre sans contrôle parental, encore moins spirituel, cherchant à vivre loin des commandements sociaux et les obligations tant familiales que religieuses, ils ont trouvé dans les préceptes sectaires les satisfactions au mode de vie déchaîné auquel aspire leur nature d’adolescents. Ce danger auquel les parents n’ont pas prêté attention, a permis aux forces occultes de se frayer un chemin pour déstabiliser le pays à travers ces petits noyaux de l’avenir. C’est dire que l’Occident sioniste tente d’investir dans les ressources humaines en Algérie. Étant un élément vulnérable, le mineur est le moyen le plus approprié pour s’enraciner.
Bien que ce soit un travail à long terme, mais plus fiable, pour aboutir aux finalités tracées par les sionistes, portant sur la déstabilisation des Etats arabes, l’Algérie entre autres. Comme objectif de ce plan satanique, l’éternel rêve de l’élargissement de l’Etat hébreu. Pour ce faire, ce dernier est prêt à tout, nous en voulons pour preuve la situation qui prévalant au Moyen-Orient, Irak et la Syrie, deux états entraînés dans une guerre aux dessous sionistes. Et l’Algérie n’est et n’a jamais été à l’abri de ces connivences de déstabilisation.
Aujourd’hui, les faits sont là et l’apparition des mouvements sectaires, El Ahmadyya et messianisme, sont une réalité à ne pas négliger, visant à entraîner l’Algérie dans une guerre ethnique, notamment dans cette conjoncture socioéconomique. Face à ce danger qui avance à pas de géant, une autre sonnette d’alarme vient d’être tirée. Après les mosquées, c’est l’union des association des parents d’élèves qui appelle à la vigilance. Un appel lancé par Khaled Ahmed, président de l’Union des associations des parents d’élèves, lors d’une journée d’étude sur «Accompagner aujourd’hui, pour le repos de demain». En marge de la rencontre organisée à la Bibliothèque nationale d’El Hamma à Alger, l’homme a mis en garde contre la propagation des mouvements sectaires au sein de la société algérienne, qui ont pu se frayer un passage dans les établissements scolaires, estimant l’élève comme un espace spirituel vierge, facilement maîtrisable et influençable.
Un moyen approprié pour la propagation des préceptes des mouvements mécréants. Dans son intervention, le président de l’Union des associations des parents d’élèves, Khaled Ahmed a interpellé les parents d’élèves quant à un accompagnement rigoureux de leurs enfants. En précisant que le ministère à lui seul ne peut assurer l’avenir de l’Algérie. C’est une responsabilité qui incombe à tout un chacun, les parents d’élèves en premier lieu. Précisant que l’assistance et l’accompagnement des enfants par leur parents sont impératives. Mettant dans ce sillage en relief, l’importance du rôle des parents pour inculquer à leurs enfants les valeurs nationales, identitaires et spirituelles. Signalons que la journée d’étude porte sur l’impérative surveillance et l’accompagnement des enfants par leurs parents dans leurs mouvements, depuis la maison jusqu’à l’établissement scolaire, mais surtout l’utilisation de l’Internet, ce moyen technologique aux dangers multidimensionnels pour les élèves.
