Les prochaines élections législatives en Algérie se tiendront dans une pluralité sans précédent, avec la participation de nouveaux partis politiques, dans le contexte des réformes politiques initiées par le président de la République M.Abdelaziz Bouteflika.
Le président de la République a affirmé à ce propos que les prochaines élections législatives se tiendront « dans une pluralité sans précédent, avec la participation d’une classe politique qui sera renforcée par de nouveaux partis et les facilitations que la loi a mis en place en faveur des candidats indépendants ».
Intervenant en Conseil de ministres le président de la République a également réitéré sa détermination à « veiller à la réunion de toutes les garanties de transparence des prochaines élections législatives », annonçant que « l’Algérie fera appel, à cette occasion, aux observateurs internationaux ».
Apres avoir annoncé que « le corps électoral sera convoqué dès la fin de la session d’automne du Parlement pour la tenue, au cours du printemps prochain, des élections législatives », le Chef de l’Etat a indiqué que le gouvernement a déposé l’ensemble des projets de lois relatives à ces réformes sur le bureau du Parlement qui finalise, quant à lui, en ce moment souverainement et démocratiquement, sa prise de décision sur ces projets de lois, dont celles revêtant un caractère organique, feront l’objet d’avis du Conseil constitutionnel ».
Dés le dépôt par le gouvernement, au niveau du parlement, des projets de lois relatifs aux réformes, notamment la loi sur les élections, les partis politiques se sont lancés dans une course contre la montre pour participer en force aux échéances législatives.
L’importance de cette dynamique politique se confirme dans les déclarations du ministre de l’intérieur et des collectivités locales, M. Dahou Ould Kablia qui a considéré que l’adoption de la loi sur les élections constituait une avancée sur la voie des réformes profondes et un jalon supplémentaire dans la consolidation de l’édifice institutionnel de la République. Les députés avaient pour leur part estimé que la loi sur les élections reflétait les aspirations du peuple algérien concernant l’intégrité des élections.
Certains partis ont même affirmé que les réformes politiques étaient le garant de la sécurité du pays et le meilleur moyen de préserver la place pionnière qu’occupe l’Algérie sur la scène régionale.
Tous les textes de réforme ont été inspirés des consultations politiques menées avec les partis et les personnalités nationales afin que leurs avis et propositions expriment l’avis de la majorité conformément aux recommandations du président de la République.
L’instance de consultations politiques a veillé à ce que toutes les parties avec lesquelles elle s’était entretenue puissent exprimer leurs opinions et propositions dans le respect des constantes de la société algérienne et des composantes de son identité.
Dans ce contexte, l’ensemble des composantes politiques et des personnalités nationales, toutes tendances confondues, ont salué cette démarche consensuelle qui implique, pour la première fois, toutes les forces politiques et sociales veillant à édifier une Algérie moderne et démocratique dans le cadre de l’Etat de Droit.
Plusieurs partis ont salué les décisions annoncées par le président de la République notamment celles concernant les réformes politiques qu’ils ont qualifiées de « pas franchi sur la voie de la consécration de ces réformes ».
Ils ont également salué le calendrier établi par le président de la République pour la présentation des projets de loi à l’APN et le report de la présentation du projet portant amendement de la Constitution après les prochaines législatives.