Les électeurs sénégalais dimanche aux urnes pour la présidentielle

Les électeurs sénégalais dimanche aux urnes pour la présidentielle
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Quelque 6.683.043 électeurs sont attendus dimanche aux urnes pour l’élection présidentielle au Nigeria avec cinq candidats en lice, dont le président sortant Macky Sall présenté comme le grand favori du scrutin dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.

Les électeurs auront donc à choisir leur président parmi les cinq candidats en lice pour la magistrature suprême du pays.

Grand favori de ce scrutin, le président sortant, Macky Sall, de la majorité présidentielle réunie autour de la coalition Benno Bokk Yakaar, se retrouve face à l’ancien Premier ministre Idrissa Seck (Rewmi-opposition), au leader du Pastef (Patriotes du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité), Ousmane Sonko, à l’ancien ministre des Affaires étrangères Madické Niang (dissident du Parti démocratique sénégalais/PDS) et au député Issa Sall (Parti de l’unité et du rassemblement/PUR).

Après trois semaines de campagne électorale lors de laquelle ils ont défendu leur programmes politiques, les candidats profitent, ce samedi, d’une journée de répit avant le scrutin de dimanche.

LG Algérie

Le nombre de bureaux mis à la disposition des électeurs s’élève au total à 15.397, dont 14.651 bureaux qui seront ouverts sur l’ensemble du territoire national et 746 bureaux dédiés aux Sénégalais de l’extérieur.

Selon des données émanant du ministère de l’Intérieur, le nombre total des électeurs inscrits s’élève à 6.683.043, dont 6.373.451 établis à l’intérieur du pays et 309.592 à l’étranger Les autorités sénégalaises ont annoncé, jeudi, avoir pris toutes les dispositions nécessaires pour assurer le bon déroulement du scrutin.

Sur une trentaine de candidats au départ, 22 ont été recalés à l’étape du parrainage et deux autres ont été écartés de la course sous le coup de condamnations judiciaires.

Il s’agit, pour ces deux derniers cas, de l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, et de l’ex-ministre Karim Wade, poursuivis et condamnés respectivement pour les délits d’ »escroquerie, faux et usage de faux en écriture publique et privée sur des derniers publics », pour le premier, et pour « enrichissement illicite », pour le second.

La campagne électorale a été marquée par des actes de violences en raison de rixes entre des partisans de candidats.