Les économies informelles sont très exposées au phénomène du blanchiment d’argent, du fait de l’utilisation intensive du cash dans les transactions financières, a estimé mercredi Messaoud Abda expert en lutte contre la fraude.
« Les économies informelles qui utilisent le cash sont les plus touchées par le phénomène du blanchiment d’argent », a-t-il souligné lors d’une conférence sur la lutte contre le blanchiment d’argent organisée par l’Institut des hautes études financières. « Il ne faut pas réprimer dans une économie informelle mais plutôt intégrer cette sphère dans l’économie formelle avec des moyens incitatifs », a noté cet expert en lutte contre la fraude auprès de plusieurs organismes et banques canadiennes. Aussi, il préconise pour les pays touchés par ce phénomène l’adhésion aux conventions internationales, qui leur donne le droit de poursuivre les criminels en cas de transfert des capitaux vers l’étranger.