Les droles d’actualités santé de L’année 2011, Du chocolat pour se redonner du muscle ?

Les droles d’actualités santé de L’année 2011, Du chocolat pour se redonner du muscle ?

Le National Health Institute (NHS) britannique nous propose cette année une revue des études médicales originales de l’année 2011, qui ont fait l’objet de titres parfois exagérés ou déformés par les médias. Ou de commentaires un peu trop libres. Quelques exemples d’interprétations anecdotiques un peu loin de la réalité scientifique… que nous avions également traités.

Sur le chocolat, on a écrit qu’il est aussi bon que l’exercice physique. Si l’on a bien identifié une substance chimique, l’épicatéchine, qui améliore les performances musculaires, manger du chocolat ne remplacera jamais la pratique de l’exercice physique.

Les sucreries ne sont pas cause d’obésité chez l’enfant ?

Sur la consommation de sucreries pour les enfants, on a écrit que les enfants qui mangeaient des bonbons étaient moins susceptibles d’être en surpoids.

En fait, l’étude suggère que manger des bonbons et du chocolat durant l’enfance n’est pas un marqueur de risque significatif pour la santé.

Mais ajoute le NHS, c’est ignorer toutes les données antérieures sur les effets des sucreries sur les dents des enfants.

Les casseroles peuvent-elles provoquer une ménopause

précoce…

Cette affirmation bizarre suggère que les ustensiles de cuisine peuvent être un risque pour la santé.

En fait, ces conclusions sont basées sur des niveaux élevés de PFC dans le sang chez des femmes en ménopause ou pré-ménopause, suite à un procès concernant la contamination de l’eau potable par PFC dans 6 Etats et ces niveaux sont associés à 1,4 fois plus de risques de connaître une ménopause précoce :

La bile d’ours peut contribuer à la santé cardiaque

Il s’agit en fait d’un acide biliaire appelé ursodésoxycholique qui peut affecter le rythme cardiaque dans les cellules cardiaques de rats… La preuve n’est pas faite chez l’homme. Un peu de bile d’ours pour soigner votre arythmie ?

Haricots, lentilles et cancer

du colon

Tous ces aliments sont à prendre avec précaution… Bien que cette allégation repose sur des bases solides, un régime végétarien ne permet pas d’éviter le cancer de l’intestin, d’autant que l’étude portait sur des participants «Adventistes du Septième Jour», qui ont aussi tendance à éviter l’alcool et le tabagisme et à limiter leur consommation de viande… Tout comme le gingembre, qui à ce stade de l’étude réduit les marqueurs de l’inflammation du côlon. Du gingembre pour prévenir l’inflammation du colon.

Le safran et la sclérose en plaques

Il s’agit d’un lien important entre un ingrédient actif du safran, la crocine, et la sclérose en plaques (SEP). La crocine a pu démontrer son potentiel contre la neuro-inflammation dans la sclérose en plaques, mais tout traitement humain est encore très loin…

Peut-on stopper le vieillissement ?

Si la médecine régénérative progresse, le NHS rappelle que cette étude autour de la Progeria, cette maladie qui entraîne un vieillissement prématuré des enfants, a tenté de corriger les conséquences du défaut génétique à l’origine de la maladie. Hélas il n’y a pas de fontaine de jouvence mais il faut citer l’étude de l’Inserm parvenue à rajeunir des cellules de donneurs âgés, vieilles de plus de 100 ans en les reprogrammant in vitro en cellules souches pluripotentes (iPSC).

Progéria : l’espoir d’une thérapie génique contre

le vieillissement prématuré

Par une simple pilule cette fois, de bon vieux cortisol, mais avant trois séances d’exposition virtuelle simulée par un voyage en ascenseur…