La chef d’une délégation d’un organe du Haut commissariat des droits de l’Homme de l’ONU a déclaré mardi à Alger qu’il y avait encore beaucoup de travail à faire pour améliorer la situation dans ce domaine en Algérie.
“Je crois qu’il y a beaucoup de travail à faire”, a répondu Mme Rosslyn Noonan, présidente du Comité international de coordination des droits de l’Homme.
Elle est invitée par la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’Homme (CNCPPDH), une instance algérienne dirigée par Me Farouk Ksentini, et est accompagnée d’une délégation.
Elle doit rencontrer les ministres des Affaires étrangères et de la Justice, le président de l’Assemblée populaire nationale, un collaborateur du président de la République mais également des associations composant la société civile, pratiquement toutes proches du pouvoir.
La délégation est en Algérie pour quatre jours “pour travailler avec eux (la CNCPPDH) pour entendre quels sont les problèmes qu’ils ont et comment nous pouvons les assister”, de manière à être “plus efficaces et assister l’Etat à développer les droits de l’Homme”, a indiqué Mme Noonan à l’AFP.
Les rencontres se tiendront à huit clos.
La CNCPPDH demande depuis des années l’abolition de la peine de mort et son remplacement par d’autres peines de substitution.
L’Algérie observe un moratoire sur la peine capitale depuis 1993.
AFP