Le dossier de l’ancien ministre de l’Énergie et des Mines, Chakib Khalil et de l’ancien ministre des Travaux publics, Ammar Ghoul, a été renvoyé au conseiller enquêteur de la Cour suprême, dans le cadre du traitement des affaires de corruption, selon un communiqué publié par le procureur général aujourd’hui mercredi.
Le communiqué souligne que : » Dans le cadre des affaires de corruption, deux dossiers ont été reçus dans lesquels deux ordonnances de compétence personnelle ont été émises par le Conseil judiciaire algérien en faveur de la Cour suprême en raison de la présence de personnes ayant le privilège du litige et ont été renvoyées au conseiller enquêteur, après que de nombreuses accusations ont été portées contre les personnes concernées ».
Le premier dossier concerne directement l’ancien ministre de l’Énergie, Chakib Khelil, dans le cadre ce qu’on appelle communément l’ »Affaire Sonatrach II ». Ce dernier est accusé d’avoir « accepté et octroyé des avantages indus » ainsi que d’avoir accordé des privilèges injustifiés lors de la signature de contrats et avenants. L’ancien PDG de la Sonatrach est poursuivi également pour « avoir obtenu des bénéfices de manières illégale » et « blanchiment d’argent ».
Le deuxième dossier concerne l’ancien ministre des travaux publics, Amar Ghoul accusé d’avoir accordé des avantages indus, d’avoir versé des pots de vins. Il est, aussi, poursuivi pour «détournement intentionnel et gaspillage de biens et de fonds publics», «influence de l’exploitation» et «conflits d’intérêts».
