Le président de la Fédération nationale des distributeurs de lait, Farid Oulmi, a appelé aujourd’hui, lundi, à ce que la marge bénéficiaire du distributeur soit portée à 5 dinars par sac, en raison des coûts élevés et des charges qu’ils supportent, mais tout en maintenant le prix nominal du sac à lait de 25 dinars.
Farid Oulmi a expliqué lors d’une conférence de presse organisée au siège de l’Union générale des commerçants et artisans algériens, pour aborder le problème de la « distribution du lait en Algérie » avec la participation de représentants du Ministère du Commerce et de la Société de Protection des Consommateurs qu’il est devenu « nécessaire d’augmenter la marge bénéficiaire du distributeur, qui est restée de l’ordre de 0,90 cm par sac depuis 2001 , Ce qui ne correspond pas aux coûts et aux charges encourus. »
Il a également souligné que le manque de produits laitiers dans chaque Wilaya entraînait des coûts supplémentaires pour le distributeur, notant que l’obligation d’augmenter la marge bénéficiaire du distributeur avait été portée à l’attention des autorités compétentes dans l’attente de solutions satisfaisantes pour toutes les parties.
Oulmi a appelé à indemniser les distributeurs pour les produits avariées et à les soutenir avec de nouveaux camions et la facilité de paiement.De son coté, le directeur des marchés et des activités commerciales au ministère du commerce, Ahmed Mokrani, a déclaré que le ministère avait pris toutes les mesures pour répondre aux préoccupations des distributeurs de lait, notamment celles liées à l’augmentation de la marge bénéficiaire et des parts de lait allouées à la distribution, il a révélé que ce rapport comprend également un certain nombre de suggestions, y compris la détermination du mécanisme de la crise pour augmenter la marge bénéficiaire du distributeur, car ces propositions seront bientôt présentées dans un conseil ministériel conjoint pour examen et décision.
D’autre part, il a révélé l’existence de déséquilibres dans la distribution des rations de lait en poudre au niveau de 117 laiteries, actives au niveau national, dont les causes devraient être examinées et des solutions appropriées trouvées.
Mokrani a mentionné les efforts de l’État pour soutenir distribution lait, appelant toutes les personnes impliquées à intensifier leurs efforts contre toutes les formes de spéculation.
Pour sa part, un représentant de la Consumer Protection Association a appelé à la nécessité de préparer une carte nationale pour orienter le soutien à ses bénéficiaires, soulignant l’importance de signaler les abus enregistrés dans la division lait, que ce soit de la part des produits laitiers, des distributeurs, des détaillants et même du citoyen consommateur afin d’assurer la transparence, le contrôle et la répression des fraudes.
