Yacine Brahimi a repris hier avec son club. Blessé, le milieu de terrain de l’Equipe nationale, forfait donc pour la dernière rencontre officielle du Mali, s’est contenté d’une séance de rééducation fonctionnelle, exécutée sous la houlette du kiné de son club. L’Algérien, qui n’a pas encore repris toutes ses forces, est annoncé absent pour la réception de l’Espanyol, demain. L’entraîneur andalou, Lucas Alcarez, n’a, selon la presse espagnole d’hier, pas du tout apprécié le fait que l’entraîneur Vahid Halilhodzic n’ait pas libéré Brahimi à temps pour pouvoir se soigner au niveau de l’infirmerie de son club et tenter de le récupérer avant dimanche. Les dirigeants de Granada estiment, toujours selon Ideal.es, que si l’ex-Rennais avait été pris en charge par les médecins de son équipe en Espagne, il serait rétabli avant cette rencontre face à l’Espanyol de Barcelone.
Vahid avait bien raison de le garder en sélection
On le disait avant ce match de mardi joué par l’EN face au Mali, Yacine Brahimi était incertain en raison d’une blessure contractée avant son arrivée en stage. Cette blessure ne l’écartait pas définitivement des plans du coach Vahid, ce qui signifie donc qu’il pouvait intégrer l’équipe à tout moment. Ainsi, on comprend parfaitement la réaction des dirigeants espagnols qui auraient souhaité aligner leur maître à jouer dans ce match face à l’Espanyol mais ils ne peuvent en aucun cas reprocher quoi que ce soit à Halilhodzic qui n’a fait que défendre l’intérêt de l’Algérie avant toute autre considération, surtout que le règlement de la FIFA le permettait. En entraîneur qui veille à la tranquillité de ses protégés, Vahid n’a voulu trop solliciter à l’entraînement Brahimi afin de lui éviter toute complication. A moins que les Espagnols possèdent des solutions miracles qui peuvent mettre sur pied un joueur dont la blessure exige un maximum de repos !