En vertu d’un accord judiciaire signé en avril les dirigeants algériens seront mieux protégés en cas de poursuites judiciaires en France, rapporte le quotidien français Le Figaro .
En effet, les députés français seront amenés à se prononcer « sur une révision de la convention judiciaire franco-algérienne signée à Paris le 28 août 1962 ». « Négocié dans la plus grande discrétion, le nouvel accord a été paraphé le 10 avril par le garde des Sceaux, Jean-Jacques Urvoas, et son homologue algérien, Tayeb Louh », lors du sommet algéro-français à Alger.
L’accord, qui s’inspire de l’accord signé entre Paris et Rabat en 2015, concerne les procédures d’information entre les deux pays. « La partie algérienne a obtenu que ses ressortissants poursuivis sur le territoire français soient alertés des actions en cours », précise l’article.
« Agacé par les aménagements obtenus par Rabat, son rival maghrébin, Alger avait mis une forte pression durant de longs mois pour obtenir des arrangements qui garantissent une quasi-impunité à ses dirigeants en France », affirme Le Figaro citant plusieurs sources en France.