La coordination et l’organisation des enfants de chouhadas ont dénoncé les déclarations du ministre français des affaires étrangères Alain Juppé au sujet du refus de la France de reconnaitre ses crimes datant de la période coloniale. Et ont considéré que toute normalisation dans les relations entre les deux pays ne se ferait pas « tant que les français nous continuent à nous traiter avec la mentalité de l’ancien colonisateur ».
Le secrétaire général de l’organisation des enfants de chouhadas a indiqué dans un entretien accordé à El Khabar qu’il dénonçait la position de Juppé sur le devoir de mémoire, qu’il a énoncé lors de la visite qu’il a effectuée durant deux jours. et a considéré qu’elle « reflétait les pratiques de la France et qui touchent à la mémoire sacrée des algériens en rendant hommage aux harkis, en faisant la promotion de la culture coloniale et en inculquant les pensées colonialistes dans les esprits de la troisième génération de français ». Houari précise que les déclarations de Juppé « nous font fortement douter de la volonté de la France d’établir des relations basées sur le respect et la parité ». Le président de la coordination des enfants de chouhadas a indiqué dans un entretien téléphonique que les déclarations de Juppé « reflétaient une vérité qu’on ne peut occulter, à savoir que les français refusent de se défaire de leur mentalité colonialiste dans leur relation avec les peuples de leurs anciennes colonies. On ne peut sur cette base établir des relations saines avec eux ».