Les détails de l’affaire du DG de l’hôtel Sheraton d’Alger

Les détails de l’affaire du DG de l’hôtel Sheraton d’Alger

L’affaire du Directeur général de l’hôtel Sheraton d’Alger Sam Van Campenhout, va être examinée aujourd’hui par la chambre d’accusation près la cour de Tipasa, indique le quotidien El Watan.

A côté du DG belge, les autres mises en causes dans l’affaire sont : le directeur de sécurité du Sheraton, Redouane Drissi, le directeur de la station de dessalement de Ténès (Chlef), José Randero, de nationalité espagnole, et le directeur de la société Gardiennage Protection Nord Sud (GPNS), Wahid Bouaicha.

Les mises en causes ont été tous arrêtés début décembre dernier, et poursuivis pour « divulgation de renseignements tenus secrets sans intention de trahison ou d’espionnage », indique la même source.

Les faits de l’affaire sont donc liés, selon le rapport préliminaire de l’enquête, à la « divulgation d’informations classées secrètes ». En effet, il s’agit de rapports établis par la société de surveillance et de sécurité GPNS. Ces rapports ont été réalisés à base d’articles de presse ; de sites électroniques ; de dépêches d’agences et du site du MDN, sur la situation sécuritaire autour des sites dont la GPNS assure le gardiennage.

La GPNS, transmet ces rapports au sociétés avec lesquelles, elle est conventionnée. Parmi ces entreprises l’on trouve ; Aberer, Abengoa,  et Sheraton, dont les responsables sont poursuivis pour transmission par mail de ces informations à leurs hiérarchies. Les informations sont transmises « pour permettre à ces entreprise de recommander ou non la limitation de déplacement des expatriés autour des sites à la veille de l’élection présidentielle » indique la même source.

De ce fait, l’enquête préliminaire a conclu à « la divulgation d’informations classées secrètes relevant de l’espionnage avec des parties étrangères ».