Les destinations locales prisées des algériens : Oran, tipasa, béjaïa en pôle position

Les destinations locales prisées des algériens : Oran, tipasa, béjaïa en pôle position

Par l’autoroute ou la nationale: place aux vacances. Entre mer, montagne et sites historiques, les destinations divergent.

Fini le boulot, le stress et les embouteillages interminables. L’heure est à la mer, le soleil et les oiseaux. Pour une bonne partie des Algériens qui ont pris congé en ce mois d’août c’est l’été et les vacances, synonyme de détente. Mer, montagne, retour aux sources ou appel du lointain, les aoûtiens se lancent dans le cadre de leurs vacances à la découverte «des entrailles du pays».

En effet, si pour certains les destinations étrangères restent le choix de prédilection, il n’en demeure pas moins qu’une bonne partie des Algériens à la bourse moyenne préfère, quant à elle, visiter son propre pays et découvrir ses bons sites touristiques et ses pépites. Mer, montagne, désert, une multitude de choix s’offrent aux vacanciers, chacun selon son budget et selon ses envies.

Toutefois, la destination «plage» et les activités aquatiques restent celles qui raflent la plus grande part du gâteau. Les inconditionnels de la Grande Bleue se rendent en masse sur les plages. Mais également sur des lieux peu accessibles et qui ne bénéficient pas de la notoriété dont jouissent des coins à l’image de Tipasa, Cherchell, Oran ou Mostaganem, mais qui demeurent néanmoins des destinations privilégiées pour les «connaisseurs» en quête d’endroit paisible, à l’état sauvage mais surtout où un minimum de respect et de décence règnent.

Parmi ces coins, figurent les criques miraculeusement sauvages de Béni Haoua (Chlef), Ténès, Aïn Tagourait (anciennement Bérard pendant la colonisation francaise). A ce propos, il faut souligner que ces rivages offrent des panoramas dignes du film mythique de Luc Besson sur la mer.

Toutefois, si certains cherchent la tranquillité, d’autres, plus attirés par le soleil, le bronzage et les chaises longues, se rendent quant à eux à des plages plus réputées pour ces «soins».

D’ailleurs la région la plus prisée pour cela est bel et bien l’ouest du pays, notamment les villes d’Oran, Mostaganem, Aïn-Témouchent ainsi que Ghazaouet. A titre d’exemple, la ville d’Oran offre une multitude de plages qui font la joie des estivants, à l’instar de la fameuse corniche oranaise où se situent les plages de Coralès et les Andalouses, mais également des plages privées où jet-ski et pédalos sont loués.

Avec cerise sur le gâteau des nuits «bien ambiancées» au profit des «fêtards» grâce aux nombreuses boîtes de nuits s’y trouvant. Il faut souligner dans ce sens que la réputation et la raison de la convoitise pour cette région demeurent par excellence les services offerts, notamment les hôtels et complexes. S’ajoutent à cela de l’autre côté du pays, des sites pas moins intéressants tels que Jijel et ses grottes magnifiques, Skikda avec sa plage Larbi Ben M’hidi, ex-Jeanne d’Arc, ainsi que Annaba.

Par ailleurs, une partie des vacanciers algériens, réservent leurs congés à des activités plus ou moins différentes. Randonnées et campings en plein forêt, ces activités sont particulièrement pratiquées dans les wilayas de l’Est avec ses vastes chaînes montagneuses des Aurès, mais demeurent cependant des loisirs pas vraiment en expansion chez nos concitoyens.

Aussi, une frange des plaisanciers, consacre son congé à approfondir ses connaissances en matière de sites historiques et vestiges algériens. Visitant nombre d’endroits tels que Tipasa et ses ruines romaines, notamment le tombeau de la Chrétienne, la basilique de Notre-Dame d’Afrique à Alger, ou Tlemcen avec ses ruines de la Mansourah. S’adonnant de ce fait à un genre de «vacances culturelles». Les émigrés, eux également, dans leur majorité préfèrent des vacances au «bled» qu’en Thaïlande, les USA ou les îles des Caraïbes.

Faisant d’une pierre «trois» coups: ils profitent de leurs familles, passent des vacances, et font également des économies.

A cet effet, il convient de souligner que selon la Société de gestion des services et infrastructures aéroportuaires (Sgsia) de l’aéroport international d’Alger Houari Boumediene, ce sont quelque 135.000 voyageurs qui sont rentrés en Algérie durant le mois de juillet dernier.

Pour la période s’étalant du 1er au 30 juin, ils sont 200 000 a avoir foulé le sol algérien. Ce rush de nos émigrés témoigne clairement de l’intérêt porté par ces derniers à des vacances au bled.