Il a suffi des premières pluies d’automne, certes torrentielles par moments, pour mettre en évidence l’obsolescence des bâtiments qui abritent des structures sanitaires. Au moins deux hôpitaux ont enduré l’arrêt des activités de certains de leurs services, immergés sous les eaux. Comme nous l’avions signalé dans notre édition d’hier, le service gynécologie-obstétrique de l’hôpital de Zeralda a cessé d’être opérationnel à cause des intempéries. Et puis un constat consternant a été fait au pavillon des urgences du Centre hospitalo-universitaire Mustapha-Pacha, considéré comme le plus important et le plus grand d’Alger. Autant que l’hôpital de Zeralda, le PU se noie sous les eaux pluviales, comme le montrent les photos qui circulent parmi le personnel médical et paramédical du CHU. Un épisode qui conforte les experts qui disent que l’infrastructure, construite en 1854, sous la forme pavillonnaire, n’est plus aux standards reconnus pour les grands groupements hospitaliers.

A lire aussi