Comme on s’y attendait, Vahid Halihodzic n’a pas effectué de séance tactique hier sur le terrain principal où se jouera le match aujourd’hui.
Il n’a même pas fait une dernière mise en place pour la simple raison que ce travail a été fait à Alger lors des trois séances d’entraînement sur la pelouse du complexe militaire de Beni Messous. Ainsi, sous la houlette du préparateur physique Cyril Moine, les Verts ont travaillé pendant 30 minutes sans ballon. Il y a eu d’abord un petit échauffement suivi de plusieurs ateliers axés sur des exercices rapides et de vitesse.
Après cela, place au travail technique où Vahid Halilhodzic a pris les commandes. Le premier exercice consistait à scinder le groupe en trois. Le selectionneur national demanda ainsi à ses joueurs de faire des passes rapides et d’enchaîner tout de suite par des sprints.
«Vous dormez, réveillez-vous»

Il faut dire que, durant cet exercice, Halilhodzic n’a cessé de répéter qu’il faut que les passes soient exécutées de façon très rapide. D’ailleurs, à chaque petit relâchement, il n’hésitait pas à crier : «Vous dormez ou quoi, c’est trop long, il faut se réveiller.» C’est dire que pour inquiéter la Tanzanie, le Bosniaque a compris et le fait comprendre à ses joueurs : «Il faudra à tout prix éviter le jeu long surtout lorsqu’on a le ballon.» Pour lui, c’est simple, pour gagner il faut faire preuve de rapidité et de vivacité. Par moments, pour corriger certains de ses éléments, Vahid est allé jusqu’à leur montrer quelle est la position à prendre quand on se prépare à faire un sprint. Après cela, la même chose a été demandée aux joueurs mais en rajoutant un contrôle orienté pied gauche, pied droit au moment de recevoir la balle, et là aussi, Halilhodzic exige de la vitesse dans l’exécution.
Le troisième et dernier atelier avec ballon consistait à faire des passes à trois au niveau du milieu de terrain, avec un décalage sur le côté droit. L’entraîneur des Verts a beaucoup insisté sur le fait qu’il est impératif de créer le décalage si on veut créer le danger et être en surnombre dans le camp adverse.
A.H.A.