A part leur présence dans les salons du wali, à l’occasion de la fête de l’aïd ‘’El Maghafra’’, ou lors des visites des ministres où ils viennent à leur rescousse, la majorité des députés mostaganémois sont aux abonnés absents, quand il s’agit de défendre un citoyen en détresse où de parler de développement avec les maires de leurs communes ou de s’informer sur les problèmes quotidiens des mostaganémois.
La ‘’minute de silence ‘’prise en l’honneur de leurs électeurs en cette troisième année risque d’être longue par rapport aux affaires et au calendrier chargé de ces élus qui certains d’entre eux ont oublié même les chemins qui mènent à leurs douars. Hormis les interventions auprès des directeurs de l’exécutif de la wilaya , tel que le pauvre directeur de l’emploi qui ne sait où mettre sa tête avec les dizaines d’interventions pour le recrutement de leurs amis et proches, harcelé à chaque fois et menacé de sanctions de son ministre, ainsi que leur ‘’épaulement’’ aux entrepreneurs devant les directeurs des travaux publics, du logement, et de l’hydraulique.
Ces élus de la nation sortent leurs griffes quand leurs demandes ne sont pas satisfaites. À l’exemple de l’ex-directeur de l’éducation et l’actuel directeur de la santé qui se sont ‘’gonflés’’, et qui ont failli perdre leurs places, ils ont passé un sale temps : des commissions d’enquête, des questionnaires et même des menaces verbales. Les députés, qui ‘’piquent’’ de véritables crises de nerf lorsqu’’ils sont critiqués par la presse et la rue, feraient bien d’appliquer sur soi l’exemplarité de porter le message de leurs électeurs et de ‘’bosser’’ pour le développement de leur ville avant que leur mandat expire. Plus deux ans après leur élection au parlement, les députés de Mostaganem n’ont jamais répondu présent réglementairement !
Riad
