L’ouverture de la session parlementaire d’automne, prévue mercredi se fera assurément sans les députés du FFS. Un communiqué du parti rendu public aujourd’hui, annonce le boycott de la cérémonie en en expliquant les raisons. « Les parlementaires du FFS ne participeront pas à une cérémonie purement protocolaire d’un Parlement qui persiste dans son incapacité à jouer un autre rôle que celui d’une chambre d’enregistrement », s’insurge le plus vieux parti de l’opposition.
Le FFS souligne aussi l’incapacité de cette « chambre d’enregistrement » à assumer ses prérogatives de contrôle de l’exécutif f « qui préfère légiférer par ordonnances » au moment où « les signes d’une grave crise économique » deviennent de plus en plus visibles. Le FFS revient sur le dernier affront fait à cette Assemble, à savoir la loi de finances complémentaire adoptée par ordonnance. Ce qui constitue, selon le FFS « une violation de l’esprit de la Constitution et du fonctionnement normal des institutions de l’Etat et confirme l’hégémonie de l’exécutif sur le législatif ».
Le député Chafaâ Bouaiche (photo), chef de groupe parlementaire et signataire du communiqué estime que l’APN, en cherchant à éluder le débat public sur les questions politiques qui agitent actuellement le pays, dans la situation actuelle, revient à « persister dans la dérive politique ».
Plutôt que de faire acte de présence dans une cérémonie purement protocolaire, les députés du FFS trouvent t qu’il y a mieux à faire en ce moment : « Participer à la Conférence économique et sociale qu’organise le parti en ouverture de son université d’été demain à Souk El-Tenine (Béjaia) » conclut le communiqué du parti.
