L’Assemblée populaire nationale (APN) s’est muée hier en comité de soutien au Président-candidat pour un 4e mandat à la tête de l’État à l’occasion de l’ouverture de sa session de printemps.
Peu avant l’allocution du président de l’Assemblée nationale, Mohamed Larbi Ould Khelifa, marquant l’ouverture de la session, des députés du Front de libération nationale (FLN) se sont levés en brandissant des portraits du Président et en l’appelant à briguer un 4e mandat. “Pour un 4e mandat du Président”, a été le seul et l’unique slogan répété en chœur pendant près de deux minutes dans une longue standing ovation.
Devant les membres du gouvernement et en l’absence des députés du Front des forces socialistes (FFS) qui ont boycotté la séance d’ouverture de la session, les parlementaires du Rassemblement national démocratique (RND) se sont joints à leurs pairs du FLN pour soutenir la candidature du Président. Les députés de l’Alliance de l’Algérie verte (AAV), quant à eux, se sont démarqués de cette position en invitant les parlementaires à “cesser de violer le règlement intérieur de l’APN et le non-respect de la Constitution”. Dans son discours d’ouverture à la session de printemps, le président de l’Assemblée nationale a emboîté le pas aux parlementaires de la majorité en désignant Bouteflika comme le candidat le plus apte à occuper les plus hautes fonctions de
l’État. “L’Algérie accueillera, dans quelques semaines, un autre printemps pour une Algérie fidèle à celui qui l’a servie avec dévouement, celui qui lui a consacré une grande partie de sa vie et qui a répondu présent à son appel afin de la délivrer d’un conflit dévastateur en réconciliant tous ses enfants, à celui qui a restitué à notre État sa place de choix parmi les nations”. Selon Mohamed Larbi Ould Khelifa, “les Algériens, qui sont capables de distinguer entre les programmes électoraux crédibles et les programmes utopiques, ont un grand besoin de l’expérience d’une personnalité politique de haut niveau qui a fait ses preuves dans son pays et qui jouit du respect et de la considération sur la scène internationale”.

De son avis, “c’est grâce au chef de l’État que l’Algérie est devenue une référence en matière de réformes, d’élargissement de la base démocratique et un modèle de sécurité et de stabilité dans un environnement régional qui connaît des troubles, et dont certains pays sont considérés comme étant en situation d’échec et un contexte international qui subit une crise économique et financière depuis quelques années”.
Il estimera, dans sa lancée, que “le temps est en faveur de l’Algérie, et ce, grâce à la sagesse et à la clairvoyance du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et son attachement à l’unité du pays, au maintien des valeurs de la République et à l’accélération du processus de développement”, a-t-il ajouté, en le qualifiant de “très honorable”.
N. M