Selon Mondafrique, les députés auraient subi des pressions pour adopter à une majorité écrasante le texte de la Nouvelle Constitution. D’après le site d’information, Les députés qui voulaient voter non ont été contraints « sous la menace » de revoir leur position.
Ils citent l’exemple de Tahar Missoum, plus connu sous le sobriquet « spécifique ». Celui-ci aurait été approché par des émissaires pour lui transmettre un message carré: « si tu ne votes pas oui, ton usine de fabrication de produits laitiers subira des représailles ». C’est pour cette raison que le député aurait fini par rallié le camp des Oui.
On parle aussi du cas de Samir Chaabna, le député représentant les algériens à Marseille, qui lui aussi aurait été approché, et qui a fini par céder.
Enfin, l’article parle des méthodes « musclées » qu’aurait employé Baha Eddine Tliba, vice-président du parlement algérien,qui aurait, quant à lui, « contacté les députés récalcitrants l’un après l’autre pour les convaincre de renoncer à leur opposition ». Et lorsque la persuasion et les tractations amicales n’aboutissent pas, le média rapporte que « Tliba recourrait tout bonnement à la menace et le chantage ».

Pour rappel, trois députés ont dit non à cette nouvelle constitution lors de la séance de vote