Les membres de l’Assemblée Populaire Nationale ont défendu lors d’une séance plénière sur le projet de loi de finances 2013 l’idée de s’intéresser de façon accrue au secteur de l’agriculture dans le but d’assurer la sécurité alimentaire au pays et d’en finir avec la dépendance totale aux hydrocarbures.
Pour certains députés qui ont pris la parole lors de cette séance, il faudra accorder davantage d’intérêt à l’agriculture, non seulement pour assurer l’auto-suffisance alimentaire mais aussi œuvrer à diversifier et augmenter le volume des exportations agricoles.
Pour le député Abdelatif Dilmi, “la crise économique mondiale influera impérativement sur les pays exportateurs de pétrole, à l’instar de l’Algérie qui sera dans l’obligation de rechercher des alternatives hors hydrocarbures, et partant, d’opter pour le développement de son agriculture”.
Des crédits bonifiés pour les jeunes qu’il faut encourager à se mettre à l’agriculture, des dettes et des impôts allégés au profit des agriculteurs, mais aussi aux entreprises en relation avec ce secteur, sont entre autres les propositions développées par le député, avant que Kheïra Khaldi ne propose la création de petites unités agricoles locales, selon les spécificités et la vocation de chaque région, dans le but de sauvegarder les produits locaux de la disparition.
De son côté, le député Tayeb Badi qui a salué l’absence de nouveaux impôts dans le projet de loi de finances 2013, il s’agit d’améliorer la performance économique et sociale du système fiscal et poursuivre la réforme du système bancaire et financier pour l’adapter aux changements économiques. Il préconise également la dynamisation du rôle des banques dans le processus d’émancipation de l’économie nationale et de soutien des investissements publics.
